Maximilien Ier, répondant au romanesque surnom de "dernier chevalier", fonda dès 1517 une Schatzkammer digne de son panache. Cette absence est d'aut […] Tous les détails de ces tournois sont présentés dans les planches gravées décrivant son cortège triomphal qu'il fit sculpter par Hans Burgkmair. Le tournoi y joua un rôle central. La rivalité de la France et de Maximilien Ier sur l'héritage bourguignon devait se solder par une série de guerres en Flandres et en Bourgogne, prémices à une opposition séculaire entre les rois de France et la dynastie des Habsbourg. Son fils Philippe le Beau étant décédé en 1506, il eut pour successeur son petit-fils Charles Quint. Au cours de la seconde moitié du XV siècle, la menace pesant sur la maison des Habsbourg est sans précédent : tandis que l’empereur Frédéric III s'enlise depuis 1477 dans une guerre désastreuse avec le roi de Hongrie Mathias Corvin, les ducs de Bavière de la maison des Wittelsbach montent en puissance dans le Saint-Empire méridional.  : […] De cette première union naissent : Amélie de Saxe (Dresde 10 août 1794 - Pillnitz 18 septembre 1870), compositrice et dramaturge, célibataire; Élisabeth de Lorraine, née à Nancy le 9 octobre 1574 et morte à Braunau am Inn le 4 janvier 1635, fut l'épouse du duc Maximilien Ier de Bavière.  : […] Fils de Frédéric III et d' Aliénor du Portugal, Maximilien épouse l'héritière de la Bourgogne, la duchesse Marie, seule enfant de Charles le Téméraire. Il favorisa la course "ball-trap" et le "lancer de disque" lors desquels un mécanisme à ressort projetait en l'air un bouclier ou un disque retenu par les cales lorsque l'adversaire atteignait le point adéquat. Lire la suite, En un siècle, les ducs de Bourgogne ont regroupé de vastes territoires tant dans le royaume de France que dans l'Empire. Lors de la Diète à Worms de 1495, il lance une profonde réforme du Saint-Empire (Reichsreform). Il aimait rappeler les temps où les chevaliers faisaient assaut de hardiesse et de témérité[6]. Les manigances de Frédéric III pour accroître sans cesse le nombre d'adhérents à sa ligue de Souabe finissent par irriter la Confédération qui considère la Souabe méridionale comme incluse dans sa sphère d'influence. Ferdinand Maximilien Joseph de Habsbourg-Lorraine, prince impérial et archiduc d'Autriche, prince royal de Hongrie et de Bohême, né à Vienne (Autriche) le 6 juillet 1832 et mort à Querétaro (Mexique) le 19 juin 1867, est un membre de la famille impériale d'Autriche qui est empereur du Mexique sous le nom de Maximilien Ier entre 1864 et 1867, avec l'appui de Napoléon III et des conservateurs mexicains. Il indique qu'il prit part à 64 manifestations et participa à 192 joutes[6]. Cette crainte est partagée par le pape Léon X, puisque les États de l'Église sont, au nord, géographiquement proches de la France, comme ils le sont, au sud, du Saint-Empire romain. Frédéric III finit par perdre tous ses fiefs de Hongrieet en est réduit à courir le pays en demandant l'hospitalité aux monastères qu'il trouve sur sa route. La mort accidentelle de son épouse, victime d’une chute de cheval dans la forêt de Wynendaele, le 27 mars 1482, oblige Maximilien à se déclarer régent. La succession problématique de Louis XI en France permet à Maximilien d'entrer enfin en possession de son fief de Bourgogne ; il récupère en 1490 le Tyrol et l'Autriche antérieure. Maximilien rompit alors les fiançailles de sa fille aînée Augusta avec le grand-duc héritier de Bade (propre frère de Caroline, la seconde épouse de Maximilien), pour lui faire épouser Eugène de Beauharnais, fils adoptif et héritier présomptif de l'empereur des Français. Maximilien Ier (6 juillet 1832-19 juin 1867) était un noble européen invité au Mexique au lendemain des guerres et conflits désastreux du milieu du XIXe siècle. Ils indiquaient le thème allégorique, la date et le lieu du tournoi, les noms de l'auteur du défi et du juge. Elle attirait les jeunes nobles ambitieux mais peu fortunés que Maximilien essayait de s'allier. De son vivant, celui-ci avait même, en 1513 puis 1516, proposé à Henri VIII de fusionner leurs deux royaumes, en l'instituant son fils adoptif et héritier (avec, comme idée stratégique, de combiner une attaque sur la France par le nord grâce à l’Angleterre et par l’est via le Saint-Empire) — un projet resté sans lendemain et dont on peut se demander s'il était réellement dans les intentions de Maximilien. Charles, duc en 1467, achète l'Alsace et la Gueldre (1469) et se fait céder des villes picardes par le roi de France Lou […] Maximilien épouse alors Blanche-Marie Sforza (1494), ce qui le conduit à intervenir en Italie, ... Louis XI et Maximilien Ier d'Autriche, qui règle provisoirement la succession d'Autriche. Simultanément, une alliance avec les Anglais, désireux d'étendre leurs possessions du Calaisis, permet de lancer une vaste contre-attaque dans l'Artois et le Hainaut : ainsi, au cours de l'été 1513, Maximilien assiste en personne à la chute de Thérouanne et de Tournai. Aux prises avec une répression parfois sanglante des troupes maximiliennes, la rébellion des villes, qui n’est plus soutenue par la France, s’essouffle d’elle-même. Fils de Frédéric III et d'Aliénor de Portugal[2], Maximilien épouse la duchesse Marie de Bourgogne, seule enfant et héritière de Charles le Téméraire, de ses titres et possessions. 2  Kunsthistorisches Museum, Vienne. Après le fondateur Philippe le Hardi vint Jean sans Peur, obnubilé surtout par la France et Paris. Maximilien I er; 1. Son assassinat par les Armagnacs déchaîna la haine de son fils Philippe le Bon contre la France. Années de jeunesse : les Habsbourg en difficulté, Une nouvelle arme : les « lansquenets » et la ligue de Souabe, La guerre civile aux Pays-Bas bourguignons (1482-1492), La réforme institutionnelle du Saint-Empire, Lutte contre l’invasion française en Italie, « agir en tout comme sujets du roi des Romains et du Saint-Empire », Le mot revêt à l'époque une signification insultante ; voyez l'article «. …pour nos abonnés, l’article se compose de 2 pages. La ville de Ratisbonne souffrait au xvi e  siècle d'un déclin économique et politique, mais le souvenir de son ancien éclat intellectuel se maintenait dans le milieu des humanistes. Louis Ier de Bade devient Grand-duc de Bade en 1818. D'autres procès similaires condamnent Mulhouse et Rottweil, pour faire pression sur ces alliés de la Confédération et les amener à accepter la réforme de l'Empire. Par cet artifice, l'empereur faisait allusion à ses actes de bravoure à l'époque de son mariage à Landshut, quand de jeunes et courageux chevaliers chevauchaient en tenant devant eux des poêles ou des miroirs en guise de boucliers, les morceaux de bois symbolisant le miroir explosé. En 1507, le pape Jules II qui, par l’élimination de César Borgia, a pu s'emparer d'une partie de la Romagne, exige de la république de Venise la cession de nouveaux territoires. Dans la série Marie de Bourgogne son rôle est interprété par Jannis Niewöhner. Les Français reviennent à Milan en 1515 sous le règne de François Ier et, après la bataille de Marignan, font prisonnier Maximilien Sforza, homme-lige des Condéférés. La première souveraine de Bavière est Vuldetrade au VIème siècle, la dernière est Marie-Thérèse de Modène de 1913 à 1918. Eléonore et François Ier font connaissance lors de la maladie de celui-ci, et fut même heureuse d’entendre que le traité de Madrid « la donnait » au roi de France. Seulement les villes brabançonnes sont aussi habiles à profiter de la jeunesse et de l’inexpérience de Marie de Bourgogne pour lui arracher des chartes provinciales assorties de nombreux privilèges, qu’à lui témoigner leur attachement face au roi de France, qui n’a pourtant pas cessé de les abreuver de son or. Inscrivez-vous à notre newsletter hebdomadaire et recevez en cadeau un ebook au choix ! En bref, les cantons républicains s'opposent à la Souabe aristocratique. La Physique, c'est ludique ! Il défend contre Louis XI l'héritage de sa femme. nécessaire]. Le soulèvement contre l'Espagne au cours de la seconde moitié du xvi e  siècle revêtait-il un caractère progressiste ou conservateur ? Albrecht DÜRER, Portrait de l'empereur Maximilien Ier, huile sur bois. Les électeurs obtiennent du roi de pouvoir se constituer en parlement. Maximilien Ier Joseph de Bavière réclame au nom de Frederica Caroline Wilhelmina de Bade, son épouse, l'héritage du grand-duché de Bade. Dans chaque ville et chaque village de la Confédération, on trouve un parti pro-français et un parti pro-Habsbourg qui rivalisent de violence et d'avidité pour les soldes de mercenariat. Maximilien Ier Joseph de Bavière épouse en 1785 Wilhelmine de Hesse-Darmstadt, fille de Georges-Guillaume de Hesse-Darmstadt et de Louise de Linange ou Leiningen. maximilien d'autriche et charlotte de belgique maximilien d'autriche et charlotte de belgique 02 décembre 2020 décembre 02, 2020 Blog No comments yet décembre 02, 2020 Blog No comments yet Dans ces circonstances dram… Pourtant, le nom d'Altdorfer n'apparaît sous la plume d'aucun d'entre eux, au contraire de ceux de Cranach, de Baldung ou de Matthias d'Aschaffenbourg (Grünewald), sans parler de celui de Dürer. Le roi de […] Fils de l'empereur Frédéric III et d'Aliénor du Portugal, il épouse l'héritière de la Bourgogne, la duchesse Marie, … Maximilien Ier peint par Albrecht Dürer Maximilien Ier de Habsbourg, (Wiener Neustadt 22 mars 1459 - Wels 12 janvier 1519) fut empereur romain germanique de 1508 à sa mort. Dans ces circonstances dramatiques, il fait placer son cousin Sigismond sous tutelle, expulse tous les nobles apparentés aux Wittelsbach de leurs terres et en 1486 fait élire son fils Maximilien Ier roi de Germanie[1], couronné comme roi des Romains à Aix-la-Chapelle le 9 mai 1486. Son livre de tournois Freydal sauvegarde la mémoire de ses exploits qui y étaient inscrits. De leur côté, les citoyens de la Confédération s'engagent à « agir en tout comme sujets du roi des Romains et du Saint-Empire ». Que la curiosité soit avec vous ! Pour Maximilien, le tournoi, exercice chevaleresque avant tout, représentait une part essentielle de son rôle de souverain.  : […] Élu roi d'Allemagne en 1273, le comte Rodolphe de Habsbourg fut le fondateur de la puissance territoriale de sa famille. En 1498, le fils du duc d'Orléans devient roi de France sous le nom de Louis XII et fait immédiatement valoir ses droits sur le duché de Milan, entamant ainsi les guerres d'Italie.  : […] Les prix à gagner étaient répartis en différentes catégories, dont le Stechdank, pour le gagnant des combats et le Zierdank pour le costume le plus intéressant. Archiduc d'Autriche, il est roi puis empereur des Romains de 1486 à sa mort. Devenu empereur sans nulle difficulté, Maximilien se montra un grand prince, cultivé, appliqué, réfléchi. À sa mort, le 12 janvier 1519, la succession est difficile entre Charles, petit-fils de Maximilien Ier (et futur Charles Quint) et François Ier, roi de France. La question n'a cessé de hanter les historiens tant néerlandais qu'étrangers. Charlotte de Belgique, fille de Léopold Ier et soeur de Léopold II, épouse le 27 juillet 1857, à 17 ans, Maximilien, le frère de l’empereur d’Autriche François-Joseph. Le 21 avril 1477, Marie de Bourgogne -fille de Charles le Téméraire décédé au début de l’année- épouse par procuration l’archiduc Maximilien d’Autriche. Et en effet, malgré les manœuvres de diplomates français auprès de l'assemblée délibérative de la Confédération pour empêcher un armistice, le Milanais parvient avec force argent à acheter la paix entre l'Autriche et les cantons rebelles. Tandis que Maximilien doit soutenir la guerre de Souabe contre les cantons helvétiques confédérés, Louis XII marche sur le duché de Milan. Maximilien Ier de Bavière est le troisième fils de Frédéric-Michel de Deux-Ponts-Birkenfeld et de Françoise de Soulzbach. Afin de réduire les pressions grandissantes sur l'Empire par les traités entre les gouvernements de la France, Pologne, Hongrie, Bohême et Moscovie, ainsi que de sécuriser la Bohême et la Hongrie pour les Habsbourg, Maximilien rencontra les rois de la dynastie Jagellon Vladislas Jagellon, roi de Hongrie et de Bohême, et Sigismond Ier, roi de Pologne, à Vienne en 1515. Par le traité du Verger (19 août 1488), le roi Charles VIII avait donné son accord et François II avait promis de soumettre au consentement royal le futur mariage d'Anne. Lire la suite, Dans le chapitre « Un milieu humaniste » Il inaugure la longue séri […] Lire la suite, Dans le chapitre « L'État patrimonial des Habsbourg (XIIIe-XVIe s.) » Pour mettre un terme définitif aux tiraillements, Maximilien décrète à Worms une paix impériale, la paix perpétuelle de 1495, à laquelle le nouveau tribunal d'Empire, le Reichskammer, est chargé de veiller. Si la Confédération « suisse[note 1] » est toujours formellement membre du Saint-Empire, elle ne reconnaît pas les décrets de la diète de Worms, et, à l'exception de Berne, n'a pas envoyé de délégation au Reichstag.  : […] Experiences de physique amusantes à faire en famille. On lui connaît également deux fils illégitimes Georges d'Autriche, prince-évêque de Liège, et Léopold d'Autriche, évêque de Cordoue[4]. La mort inattendue de Matthias Corvin, en 1490, soulage la frontière de l'est, permettant à Frédéric III de récupérer ses possessions conquises par le Roi de Hongrie et à Maximilien de réunir pour la première fois dans l'histoire toutes les terres Habsbourg sous une même couronne. Il encouragea la course lors des tournois, dangereuse du fait de l'emploi de lances acérées, mais moins coûteuse car on la pratiquait avec les armures de guerre ordinaires. Il l'équipe principalement de longues piques suisses et la fait entrainer selon le modèle suisse. Louis Ier de Bade, son oncle, lui succède et devient Grand-duc de Bade. Fils de l'empereur Frédéric III et époux de Marie de Bourgogne, il est duc consort de Bourgogne de 1477 à 1482, puis régent de l'État bourguignon pour son fils, le futur Philippe le Beau, jusqu'en 1494. Les guerres de Saint-Gall en 1489-90 amènent le tribunal du Reichskammer à citer en justice les cantons de Saint-Gall et d'Appenzell, et les condamne à la mise au ban de l'empire. Par son mariage avec Maria Bianca Sforza, fille de Galeas Sforza, duc de [...], Portrait de l'empereur Maximilien Ier, A. Dürer. Il est notoire qu'il professait un traditionalisme délibéré. Pour se défendre, Marie épouse celui qui n'est encore qu'archiduc d'Autriche, Maximilien Ier de Habsbourg. Mais Louis XI continue à le harceler. 4  La mort de Charles le Téméraire au siège de Nancy semblait ouvrir la voie de la conquête des Pays-Bas bourguignons pour les Français. Maximilien et Marie désignent Jean VI Rolin avec Juste, évêque de Ceuta, et Claude Carondelet, doyen de Besançon, comme ambassadeurs à Rome en 1481. Il libère l'infanterie de sa dépendance à la cavalerie, ce qui permet d'y développer un esprit de corps. Maximilien, qui avait assisté à la victoire de cavaleries numériquement inférieures à celles de leurs adversaires, qui avait reçu en cadeau à Trèves en 1473 un exemplaire de l'ordonnance de Saint-Maximin, et qui avait hérité de son beau-père Charles le Téméraire des restes de son armée et du principe de la lance mixte, procéda à une réforme fondamentale de l'armée bourguignonne dans laquelle la cavalerie avait joué un rôle primordial. Par ce mariage, Maximilien a la mainmise sur les Pays-Bas bourguignons et le comté de Bourgogne, tandis que la France s'empare du duché de Bourgogne, de la Picardie et du comté de Boulogne, lesquels sont détachés de l'héritage du Téméraire. Les tournois étaient annoncés par un héraut qui diffusait le défi dans tout l'Empire. Désavoué par le Sénat, il crée la ligue de Cambrai et appelle l'empereur Maximilien Ier à attaquer la République. Mais la signature du traité d'Arras (1435) qui lui attribuait de vastes territo […] En 1482, après la mort de Marie, il signe avec le roi de France le traité d'Arras qui laisse à celui-ci la Picardie et la Bourgogne ducale, et prévoit le mariage de Marguerite, fille de Maximilien, avec le Dauphin. Maximilien Ier de Bavière épouse en 1635 Marie-Anne d'Autriche, fille de Ferdinand II de Habsbourg et de Marie-Anne de Bavière. Cela tient d'une part à ce qu'au cours du XVe siècle, le sud de l'Allemagne avait plus d'une fois été ravagé par les coups de main des cantons fédérés, et d'autre part à ce que ces cantons sont des concurrents objectifs de la Souabe sur le plan commercial et économique. Il conserve toutefois sa cavalerie lourde qu'il emploie avec succès lors de ses campagnes[5]. Le duc en place, Ludovic Sforza, cherche alors à se ménager aussi bien l’empereur Maximilien que les Confédérés pour combattre la France, et va jusqu'à faire se réconcilier les deux parties, car sans une paix dans les Alpes, il ne lui est possible de recruter ni mercenaires suisses, ni lansquenets. La Bourgogne est intégrée à la France et sa fille Marguerite, dotée d’une autre partie de ses possessions, est promise au dauphin. Cette nouvelle infanterie lui permet de remporter sa première grande victoire contre la gendarmerie française à Guinegatte en 1479, après la déroute de sa propre cavalerie. Il fut bientôt contacté au terme de longs pourparlers diplomatiques pour occuper le trône du Mexique, la Monarchie […] Cinq enfants sont issus de ce premier mariage[4]: 1. Louis (Strasbourg, 25 août 1786 - Nice, 29 février 1868), roi de Bavière (Louis Ier) en 1825, il épouse e… Lire la suite, Fille unique du duc de Bourgogne Charles le Téméraire et de sa seconde épouse Isabelle de Bourbon. Dans ses entreprises, Maximilien a été entravé par l'hostilité des États de Flandre qu'il a combattus à Guinegatte (1479), mais qui le reconnaissent en 1489 comme tuteur de son fils mineur Philippe. Comme ces « Reisläufer » grossissent inexorablement les rangs français au détriment de l'armée de Maximilien, ce dernier met sur pied une arme comparable, les « lansquenets » recrutés en Allemagne méridionale. Maximilien d'Autriche : Empereur des Romains de 1508 à sa mort en 1519, Maximilien Ier a fait de l'Autriche une superpuissance européenne. © 2020 Encyclopædia Universalis France.Tous droits de propriété industrielle et intellectuelle réservés. Prétextant de son couronnement pour son voyage à Rome, Maximilien s'enfonce en février 1508 en territoire vénitien à la tête d'une imposante armée et marche sur Vicence, mais il est battu à Cadore, au col de Mauria et à Pontebba par l'armée vénitienne de Bartolomeo d'Alviano. Son règne est marqué par le rétablissement militaire et politique de la situation des Habsbourg et une modernisation de l’administration du Saint-Empire romain.