Mother a beaucoup plus de mal avec l'intrusion de ces inconnus au comportement parfois étrange, qui brisent notamment le cristal "porte bonheur" présent dans le bureau de l'auteur. Tout au long du film, les intervenants vont contribuer à sa destruction, s’appropriant les lieux, souillant les murs, cassant des objets, se rendant dans des endroits interdits… Plus ils sont nombreux, plus les comportements sont intolérables, et plus les dégâts sont importants. Une fois la naissance faite, le public attend de contempler son oeuvre-enfant et le consommer, Comme le dit Tarkovski à propos du cinéma, une fois le film créé, présenté et donné au public, l’artiste est dépossédé de son oeuvre et le film aura une vie independante car apprécié et interpreté selon chaque spectateur. Le culte voué à lui, clairement satanique. Article contenant des spoilers ! Autre chose, à plusieurs reprise, Mother ressent la vie de la maison, elle est presque capable de la voir brûler, sans-doute pour montrer les traces des précédents cycle ou pour montrer qu’elle connaît déjà la triste fin de chaque cycle. Ce pourrait aussi être la liaison de la luxure (ou de la sexualité) qui est un péché, avec la vie et sa création, car Mother EST la vie comme le dit Javier Barden dans la scène finale. Sauf que je voyais dans “Mother” la Vierge Marie car j’avais compris que “Le Poète” et elle n’avaient jamais essayé de concevoir un enfant. Toutes mes excuses s’il reste des fautes, l’écrannest trop petit. J’ai vu le film hier soir et je suis arrivé quasiment aux mêmes conclusion. Avertissez-moi par e-mail des nouveaux articles. Comme d’habitude, n’hésitez pas à réagir par commentaire si vous avez des questions, des remarques ou même, qui sait, une approche différente de la mienne. Pour rappel : SPOILER ALERTE, Mother!, c’est l’histoire d’un couple qui mène une vie pépère dans une baraque paumée. Comme si il avait écrit une histoire absolu, ou écrit une résolution d’une équation mathématique parfaite (à la Pi). En attente d’explications sur ce liquide jaune, mais aussi sur la “cave” que découvre Mother, pourquoi est-elle cachée au début du film, quel est le but de la scène où Mother la découvre ? demeure selon moi bien trop flou sur le fond, au contraire par exemple de sa forme qui séduit pratiquement de bout en bout. Régulièrement à Cannes toutes sections confondues, le Coréen Bong Joon-Ho a remporté la Palme d'or samedi 26 mai avec "Parasite". Suffisamment dailleurs que pour me donner envie de lui consacrer un article entier dinterprétation. Mother a pour occupation principale la réhabilitation de la maison. Ainsi, dans le long-métrage, la forme d’idolâtrie à l’égard du personnage de Javier Bardem peut être perçue comme une critique du fanatisme dangereux de certains fans pour leur artiste préféré. God impregnates Mother, who gives birth to the Messiah, who is followed by an increasingly chaotic communion and Revelations. Je pense que le réal veut expier le mal qu’il a pu faire à ses ex sans le vouloir. Puis, le recommencement avec une nouvelle femme… Cet endroit est en effet à l’opposé du bureau qui représente le Paradis au dernier étage. Ah, et, au fait… en dehors de » Attention la maison à brûlé… Brûle…. Journalistes et fans débarquent pour le féliciter mais les choses dégénèrent, entraînant l’apparition des forces de l’ordre. Les choses ne vont pas en s'arrangeant lorsque leurs deux films débarquent et que l'un deux tue accidentellement l'autre lors d'un conflit lié à leur héritage. Chaque perturbation la détruit un peu plus. C’est ambitieux, certes, mais l’ensemble manque cruellement de cohérence. Je suis d’accord avec vous sur le fait que le film exprime peut-être trop de choses en même temps et pas forcément de la bonne manière. Ce film raconte l’histoire de Na-Yeong, une fille dont la mère, tenante d’un bain public, jure et crache partout et dont le père ne fout rien d’autre que dilapider l’argent que la famille gagne durement. J’avais saisi le thème « religieux », où j’adhère aussi à la vision du Poète comme le Diable : la photo amenée, qui se transforme à un moment, où il est affublé d’un bouc type Satan. Réalisé par Grant Sputore, le film bénéficie d'un casting talentueux avec la jeune Clara Rugaard-Larsen, Hilary Swank et même Rose Byrne pour la voix du robot "Mother" / Mère. Certes, individuellement, il s’agit de thématiques relativement riches mais leur association dans ce film manque, à mon sens, cruellement de cohérence et de pertinence. Watch Korean Drama genre from around the world subbed in over 100 different languages Dans cette interprétation, LUI peut être perçu comme Dieu, un être suprême ayant la capacité de créer : MOTHER elle-même, une maison, un enfant… Une approche qui devient encore plus claire avec l’arrivée des différents intervenants. “Le Poète” résiste aux Flammes À 28 ans, il est loin d'être indépendant et sa naïveté le conduit à se comporter parfois bêtement et dangereusement ce qui rend sa mère anxieuse. Mother! Dernière réalisation en date de Darren Aronofsky, à qui lon doit notamment les excellents Requiem for a Dream, The Wrestler ou encore Black Swan, Mother ! – Analyse et tentative d’explication, En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées. Avec la symbolique finale : pour qu’il puisse reconstruire, il lui arrache le cœur, l’achevant. Suffisamment d’ailleurs que pour me donner envie de lui consacrer un article entier d’interprétation. Une revisite de la Bible, en humanisant Dieu en créateur/poète tourmenté qui n’arrive pas à contrôler les hommes qu’il a lui-même créé, par trop plein de compassion ou abus de mégalomanie… Ca me semble être un film très clair et très cohérent ! On a l’impression qu’il est satisfait de la situation alors que clairement tout vas mal. , Merci pour le développement, je comprends un peu mieux ! Pour conclure, vous l’aurez compris, qu’on adhère ou pas au projet, Mother ! ATTENTION ! Page 3 : Une métaphore sur le monde et l'humanité Furieuse, MOTHER incendie la maison pour exterminer ses occupants. L’HOMME et LA FEMME peuvent en effet être associés à Adam et Eve (on constate d’ailleurs que l’homme a une côte en moins), tandis que les deux frères qui s’entretuent sont Abel et Caïn. Long-métrage d'horreur sud-coréen, Arang (Ahn Sang-hoon, 2006) nous propulse au milieu d'une enquête policière prise en main par la détective So-young et son jeune partenaire, Hyun-ki.En découvrant une affaire sur plusieurs meurtres étranges liées à la mort d'une mystérieuse jeune fille de dix ans, les deux policiers débarquent dans un petit village que l'on dit hanté. . En ce qui me concerne, je vois plus le film d’Aronofsky à l’image du livre que LUI écrit dans le film. Donc même si l’on a l’impression que “Le Poète” protège “Mother”, il protège ses intérêts et non la personne. Lui récupère le sang de cette dernière et en retire un cristal, qu'il place sur son support. C’est ce qu’exprime formidablement bien le personnage de LUI, un artiste égocentrique qui privilégie l’art à la vie. Ou plutôt de décryptage car le long-métrage demeure au final bien trop dense (dans ses thématiques par exemple) que pour se risquer à une explication catégorique. En extrapolant beaucoup, on peut toujours faire dire n’importe quoi au film mais les liens ne me paraissent pas des plus évidents. La relation entre Dieu et Mère-nature est doublée par cette relation entre le poète et son inspiration (c’est d’ailleurs explicitement dit dans le film). C’est lui qui provoque toutes les destructions de la maison en laissant les hommes faire ce qu’ils veulent : piller, casser… Film asiatique : Real (Corée du Sud), Année : 2017. Du coup, merci pour l’avoir postée ! Selon moi, Mother est la représentation féminine de Dieu. ), c’est quoi le message ? Je trouve que tout s’imbrique dans le sens où l’on peut relier les différents personnages. Un ovni qui ne laisse assurément pas indifférent et qui offre une belle base de réflexion sur toute une série de sujets. À son ouverture, ils sont tous retrouvés morts sauf un qui s'enfuit. La symbolique de la maison qui brûle, et marque grièvement Mother en égratignant à peine le Poète, montre les séquelles qu’a laissé cette relation sur Mother. La plus importante d’entre elles étant peut-être le liquide jaune que prend MOTHER pour calmer ce qui semble être des crises de panique. [Interprétation] Mother ! Elle n’a plus besoin du mélange et s’en débarrasse donc dans les toilettes. Il n’a pas d’amour. Une autre Mother. Moi j’ai pas compris le truc bizarre plein de sang retrouvé dans les toilettes par Mother suite au passage de “Eve”.. Il faut aussi souligner que le réalisateur est en couple avec Jennifer Lawrence, ce film peut donc se voir comme un message personnel pour elle. Je vais vous faire par de ce que moi j’ai pu conclure de ce film. On ne sait pas grand-chose à son sujet, si ce n’est qu’elle arrête de le prendre une fois enceinte, et que la situation se dégrade ensuite rapidement. Critique et bande-annonce VOST de I AM MOTHER avec Clara Rugaard, Hilary Swank et Rose Byrne, disponible sur Netflix le 7 juin 2019. Mother! Trois ans après le "blockbuster" religieux Noé, Darren Aronofsky est de retour avec un film plus personnel, Mother!, porté par une sacré brochette de comédiens : Jennifer Lawrence et Javier Bardem dans les rôles principaux, mais aussi Ed Harris, Michelle Pfeiffer, Brian et Domhnall Gleeson et Kristen Wiig. Un jour le père disparait et la fille pense qu’il est allé voir son beau frère sur son île natale […] L’EXPLICATION. au Québec est un film d'horreur psychologique américain écrit et réalisé par Darren Aronofsky, sorti en 2017. Impossible de le dire avec certitude malheureusement, mais quand on connaît la propension de Darren Aronofsky à traiter des troubles psychologiques dans ses films, on peut se dire que l’idée n’est pas complètement farfelue. est un thriller horrifique particulièrement clivant et opaque. Intérêt croissant pour les films coréens après la victoire de «Parasite» aux Oscars. Au final Aronofsky écrit un film relatant le mécanisme, la fondation et la structure universelle, sur laquelle la vie de chacun va pouvoir y être projeter, que c soit du vécu réel, du fantasme, de l’art, tout peut être incruster dans cette seule et unique histoire, dont la forme ne changera pas. Excellent article et excellente analyse ! Et elle ne peut rien y faire, seul lui contrôle ces perturbations. ( Déconnexion / Je pense qu’à trop se prendre la tête, on perd la spontanéité du recit et le coté esthetique et visuel de la mise en scene et le jeu des acteurs. Il demande une dernière chose à Mother, son amour et c’est cet amour qui permet d’effacer/oublier toutes les violence passées. Les invités surprise qui s’invitent dans la vie de l’artiste me semblent être des éléments croissants et chaotiques de la vraie vie exterieure qui envahissent la paisible structure mentale (la maison) de Lui. La critique cinéma, c’est un métier ! Or, Mother ! Un point déjà souligné plus tôt par LA FEMME quand elle déclare à MOTHER qu’une mère donne tout à ses enfants mais que ce n’est jamais suffisant. Sur la forme, on monte progressivement en intensité et en démesure, comme pour Requiem For A Dream, The Fountain et dans une moindre mesure Black Swan. On se retrouve du coup devant un film, certes prenant, mais terriblement confus. Il survit à l’incendie sans une égratignure, car le feu est son élément. L’intrigue, empreinte de noirceur, offre du suspense et de nombreux rebondissements. L’EXPLICATION. Alors que c’est moins le cas pour l’approche biblique ou la notion de création, qui ne semblent être utilisées ici que pour brouiller maladroitement les pistes. Thriller (Memories of Murder), film de monstre (The Host) ou mélo familial (ce Mother), le Coréen magique Bong Joon-ho s'est fait une spécialité dans le bouleversement des genres, codes revisités et maltraitance des règles.Mais le genre importe t-il tant que ça dans son cinéma? Quelques arguments bonus : Mother brûle la maison avec le briquet qui avait été posé par le 1er invité (début de la perturbation du couple), briquet qui avait d’ailleurs été ingurgité par la maison, jusqu’à faire son chemin en son cœur. Il faudrait également prendre en compte la lecture psychologique. (Mais très attachants) « … Et : ils en ont de bonnes, hein ?… Bon, j’arrête ! au milieu de la destruction. Dans le chaos, MOTHER accouche d’un fils, rapidement confisqué et tué par les innombrables visiteurs. Quand au film en général les critiques faites par l’article sont plutôt satisfaisante. Bonjour, C’est elle qui a interdit à Adam et Eve d’aller dans le bureau. J’étais passé à côté du thème « cycle de la vie » à la sauce biblique, ça me connecte les derniers éléments ! Pour moi, les 3 interprétations s’imbriquent : le message biblique qui fait de Dieu le poète/créateur ultime qui ne parvient pas à contrôler les hommes qu’il a lui-même créé, à cause d’une trop grande compassion ou à cause d’une trop grande mégalomanie . Page 5 : La parole à l'une de nos lectrice, et psychologue ! Il est d’ailleurs intéressant de constater que, du début à la fin, le personnage ne quitte jamais la maison. Le cristal pourrait être les souvenirs du créateurs qu’il garde dans son jardin secret de chambre. « Jésus ». Ils font l'amour. C’est d’ailleurs aussi le rôle du cinéma, et même de l’art en général, d’inviter à la réflexion. Comme si, trop habitué à les utiliser, Darren Aronofsky s’était laissé aller à du recyclage. Pas de problème pour partager le lien à la suite de ta critique sinon (j’ai hâte de la lire au passage). Et une fois le cristal des souvenirs ou de sa vie passée récupéré, une autre Inspration et une nouvelle oeuvre d’art l’attend et le cycle créatif recommence. Oui exact! Mother film coréen de Bong Joon-ho Incipit : une femme, la cinquantaine, sérieuse, concentrée, dans une grande prairie de hautes herbes, une femme qui vacille, ou qui esquisse un pas de danse, on ne sait… Les excès s’accumulent en ce personnage animé d’un amour indéfectible et exclusif pour un fils qu’elle maintient en état de dépendance totale (elle pense pour lui … Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter: Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. https://oblikon.net/analyses/mother-explications-du-film-et-de-la-fin S’agit-il simplement d’un élément destiné à troubler le spectateur (après tout, ce ne serait pas le premier) ou se pourrait-il que MOTHER soit malade et souffre de visions/hallucinations (auquel cas cela pourrait remettre en cause l’ensemble du récit) ? C’est la question à laquelle Bong Joon-Ho tente de donner une réponse à travers son film Mother qui marque un point dans le drame coréen actuel. Au détour de quelques séquences, nous apprenons que MOTHER a complètement réhabilité la maison après un incendie, tandis que LUI est un auteur à succès en panne d’inspiration. Bien sûr, il est nécessaire qu’une œuvre, quelle qu’elle soit, puisse conserver une certaine ambiguïté, mais il me paraît tout de même indispensable qu’elle puisse également offrir des clés d’interprétation viables pour être appréciées. Changer ), Vous commentez à l’aide de votre compte Google. Avertissez-moi par e-mail des nouveaux commentaires. Le cristal donne cet espoir. J’espère que cet article vous aura permis d’y voir un peu plus clair, et ainsi de vous faire votre propre opinion. avant de parcourir cette analyse. _ en tant que Mère Nature, on voit qu’elle essaie de se protéger elle-même, elle voudrait garder la maison pour elle-même, mais elle se rend compte que la Planète appartient à tout le monde. » et « quels idiots ces hommes ! Nous vous proposons ci-dessous une analyse complète du film et de ses nombreux thèmes et messages cachés.