Elle meurt de la même façon que son frère Louis XVI et sa belle-sœur Marie-Antoinette (décapitée pendant la Révolution française).. Biographie [modifier | modifier le wikicode]. Elle a six ans lorsque son frère Louis-Auguste devenu dauphin épouse l'archiduchesse d'Autriche Marie-Antoinette. Son corps n’a pu être ni retrouvé ni identifié. Par la suite, la princesse montre de réelles dispositions pour le dessin, et le musée de Versailles conserve quelques-unes de ses œuvres[3]. Prière de Madame ÉLISABETH de FRANCE, Sœur de Louis XVI peinte par Élisabeth Vigée Lebrun . Madame Élisabeth de France, sœur célibataire du roi Louis XVI, a été guillotinée, à l’âge de 30 ans, le 10 mai 1794. Marie-Thérèse de La Ferté-Imbault, fille de Madame Geoffrin, sera sa préceptrice de philosophie et deviendra son amie. Chacun à son tour, les femmes l’embrassent, les hommes ploient le genou, tandis que la princesse récite le De Profundis. Fille de france 1764-1794 La princesse Élisabeth de France est la dernière-née de la fratrie de Louis XVI. À Montreuil, la princesse fait venir de Suisse la promise de son vacher qui se morfondait et fait célébrer leur mariage en l'église Saint-Symphorien. She was born on 3 May 1764 at the Palace of Versailles to Louis, Dauphin of France, and his wife, Marie-Josèphe of Saxony. La princesse est déclarée servante de Dieu et la cause en béatification est officiellement introduite le 23 décembre 1953 par le cardinal Maurice Feltin, archevêque de Paris. L’influence de sa sœur, de Mme de Mackau et de sa fille Angélique, transforme la petite fille, qui reçoit une instruction très sérieuse prodiguée par des savants, tel l’abbé Nollet. [réf. nécessaire]. Tous deux n'avaient que 36 ans. 17 oct. 2017 - Princesse Élisabeth de France, Madame Élisabeth (Sœur du Roi Louis XVI) 1788 - Adélaïde Labille-Guiard L'âge du mariage ou d'un établissement conforme à son rang approche également pour Élisabeth. Quelques mois plus tard, tandis que la princesse assiste au sacre de son frère, le jeune Louis XVI, en la cathédrale de Reims, sa sœur "Madame Clotilde" est mariée au prince de Piémont. Alors qu’elle est encore enfant, sa gouvernante, la comtesse de Marsan, l’emmène avec sa sœur aînée, Madame Clotilde, aux salons de peinture officiels. En 1779, la princesse qui a 15 ans obtient l'autorisation d'avoir sa propre maison et des revenus en propre. Frère Dominique Joseph (...), Pourquoi s’informer nécessite d’être éduqué ? La jeune Élisabeth, à peine âgée de 11 ans, voit avec peine sa sœur dont elle est très proche, quitter Versailles pour Turin. Orpheline à lâge de trois ans, elle reçoit une excellente éducation au cours de laquelle elle se distingue par ses talents en mathématiques et en sciences. par F. Feuillet de Conches sur les originaux autographes -- 1868 -- livre En 1953, le pape Pie XII reconnaît par décret l'héroïcité de ses vertus du seul fait de son martyre. Madame Élisabeth, sœur de Louis XVI, bientôt béatifiée ? Madame de La Ferté-Imbault fournira également à la comtesse de Marsan des textes pour les petites comédies jouées par Madame Élisabeth et Madame Clotilde[4]. Le roi déchu, frère d’Élisabeth, condamné à mort par la Convention nationale, est exécuté le 21 janvier 1793. Un an plus tard exactement, les révolutionnaires forcent les portes du palais des Tuileries pour intimider Louis XVI et l’inciter à suspendre son veto maintenu sur diverses mesures préconisées par l’assemblée. « â€¯ Sa personne forme un ensemble charmant et sympathique  » écrit l’historien Beauchesne. Elle a besoin de vivre au grand air, excellente cavalière, elle ne tient aucun compte des dangers, au point que Louis XVI a fait élaguer tous les bois du domaine de Versailles. Avec l'accord du roi, elle nomme immédiatement sa compagne de jeu Marie-Angélique de Mackau première dame d'honneur. Tous deviennent orphelins de père, le 20 décembre 17… Son fichu ayant glissé de ses épaules[8], elle se serait ainsi adressée au bourreau : « Au nom de la pudeur (ou selon les versions : au nom de votre mère), couvrez-moi monsieur ! ». Dès lenfance, elle révèle une personnali… Pourquoi cette année consacrée à saint Joseph est-elle une bonne nouvelle ? Madame Élisabeth, malgré le souhait répété du roi de la voir partir, décide, pour la troisième fois, de rester auprès de son frère et devient prisonnière dans la tour du Temple, le 13 août 1792. Pressentie en 1777 pour épouser le frère de Marie-Antoinette, l’empereur Joseph II, deux fois veuf, sans enfant, et de 23 ans son aîné, elle obtient de Louis XVI de pouvoir rester à Versailles. Jean de Viguerie, Le Sacrifice du Soir, vie et mort de Madame Élisabeth, sœur de Louis XVI, Éditions du Cerf, 2010. Tous deviennent orphelins de père, le 20 décembre 1765, et de mère, le 13 mars 1767. De taille moyenne, sans être belle, son visage au nez bourbonien, aux yeux bleus, au sourire qui laisse voir des dents d’ivoire, reflète la bonté. : 01.49.96.49.10], conférence (19h) par Dominique Sabourdin-Perrin, messe (20h) par l’abbé Xavier Snoëk ; à l’église Saint-Symphorien, 78000 Versailles, messe (9h) par l’abbé Yves Genouville ; à l’église du martyr de Saint-Jean-Baptiste, rue Pasteur, 83460 Les Arcs-sur-Argens, messe (10h30) par l’abbé Michaël Nachez ; à la cathédrale Notre-Dame, 32300 Mirande, messe (19h30) par l’abbé Arnaud du Cheyron ; à l’église saint Louis, 77300 Fontainebleau, messe (18h30) par l’abbé Snoëk. Élisabeth de France (1764-1794) est la plus jeune sœur des rois Louis XVI, Louis XVIII, Charles X et de Clotilde de France. À son tour, la dernière, tête nue, elle gravit avec fermeté, les marches de l’échafaud, manifeste un dernier geste de pudeur en demandant qu’on la couvre de son fichu, avant de basculer sur la guillotine. Elle est le huitième et dernier enfant du dauphin Louis et de Marie-Josèphe de Saxe et la sœur du roi Louis XVI à qui elle apporta un soutien indéfectible durant la Révolution française. Correspondance de Madame Élisabeth de France, soeur de Louis XVI by Élisabeth, Princess of France, 1764-1794; Feuillet de Conches, F. (Félix), 1798-1887. Née au château de Versailles en 1764, Élisabeth de France, dite Madame Élisabeth, est la dernière des sœurs de Louis XVI. Dimensions de la gravure seul à vue 15x11 cm. « Si mon frère eût été ce que vous dites, vous ne seriez pas là où vous êtes, ni moi, là où je suis ! », Le deuxième prénom est bien orthographié « Philippe » sur le registre des baptêmes (1764) de l', Ces documents sont essentiellement ceux saisis par ordre de l’assemblée après le départ de la famille royale des, Voir op. La cause de béatification de ce personnage remarquable, mais peu connu, vient d'être relancée. à la Cathédrale Saint André, 33000 Bordeaux, messe (18h), puis conférence, par l’abbé Xavier Snoëk (postulateur de la cause) ; à l’église Sainte-Élisabeth de Hongrie, 195 rue du Temple, 75003 Paris [tél. Le malaise, qui s’étend dans la société, gagne la famille royale, où des tensions se manifestent. Vie et mort de Madame Élisabeth, sœur de Louis XVI, Paris, Cerf, « Biographie », 2010, 188 p., ISBN 978‑2-204‑09163‑3, 19 € 1 Jean de Viguerie nous présente ici une biographie traditionnelle qui suit pas à pas son Son attachement pour Madame de Guéménée, mise au ban de la société à la suite de la faillite de son mari, est public. Après qu'on eut procédé à sa « toilette funèbre »[7], elle continue à réconforter ses compagnes et compagnons d'infortune. Correspondance de Madame Élisabeth de France, soeur de Louis XVI: Élisabeth, Princess of France 1764-179, Feuillet de Conches, F 1798-1887: Amazon.com.au: Books Sa foi l’aide à surmonter le départ de sa sœur qui a épousé le Prince de Piémont. et par Alexandre Kucharshi Madame Élisabeth récitait cette prière alors qu'elle était à la prison du Temple (Paris). À chacun elle dit un mot, une phrase, qui vient du plus profond de son cœur. ». Selon Madame de Genlis, une odeur de rose se répandit sur la place de la Concorde après son exécution[10]. Vie et mort de Madame Élisabeth, sœur de Louis XVI Hélène Becquet RÉFÉRENCE Jean De Viguerie, Le sacrifice du soir. Elle est le huitième et dernier enfant du dauphin Louis et de Marie-Josèphe de Saxe et la sœur du roi Louis XVI à qui elle apporta un soutien indéfectible durant la Révolution française. Baptisée le jour même par Monseigneur de la Roche-Aymon, Grand Aumônier de France, la petite-fille de Louis XV rejoint ses frères et sœurs, les duc de Berry, comtes de Provence, d’Artois et Madame Clotilde, dans l’aile des Princes. Connue pour sa grande piété, elle a, tout au long de sa vie, manifesté un profond attachement à son frère et à sa belle-sœur Marie-Antoinette qu’elle a suivis jusqu’au bout. [réf. nécessaire]. Les ossements exhumés lors des travaux de percement d'avenues sont placés aux catacombes de Paris avec ceux des autres condamnés. Sous la direction d'Huvé, le château est meublé avec des pièces commandées à l'ébéniste Jean-Baptiste-Claude Sené, exposées aujourd'hui au Musée du Louvre et au Musée Nissim-de-Camondo. Petite fille de Louis XV, sœur des derniers rois de France (Louis XVI, Louis XVIII, Charles X), belle-sœur de Marie-Antoinette, tante du petit Louis XVII. Dès le 14 juillet, elle comprend les dangers qui menacent sa famille et prend la ferme décision de rester près de son frère et des siens. Deux mois après, le 10 août 1792, a lieu le sac du château et la famille royale réfugiée dans le bâtiment de l’Assemblée législative devient prisonnière de la Commune de Paris. Connue pour sa grande piété, Madame Élisabeth subit l’influence de Mesdames tantes, filles de Louis XV, qui lui avaient inculqué une grande dévotion, sans altérer en elle une certaine liberté d'esprit, y compris à l'occasion dans le domaine de la religion, ce dont témoigne sa correspondance. Que disent les archives que vous avez exploitées sur le caractère de Marie-Antoinette ? Le 15 novembre 2017, le cardinal Vingt-Trois, après avis de la Conférence des évêques de France et du nihil obstat de la Congrégation pour la cause des saints, à Rome, espère que le procès aboutira à la canonisation de Madame Élisabeth, sœur de Louis XVI[12]. Gravure Madame Élisabeth de France sœur de Louis XVI gravé par Pierre-Henry Leroux ( Paris 1797-1871),Durupt sculpt. Orangerie et Domaine de Madame Élisabeth, Fichier d’autorité international virtuel, Élisabeth de France - Tombes et sépultures, 10 mai 1794 les-dernieres-minutes-de-madame-elisabeth, Exposition organisée en 2013 sur la vie de Madame Élisabeth, Personnalité française du XVIIIe siècle, Personnalité guillotinée durant la Révolution française, Personnalité inhumée dans les catacombes de Paris, Élisabeth Philippe Marie Hélène de France. Les 5 et 6 octobre 1789, elle partage les dangers, s’installe aux Tuileries, où elle soutient le moral du roi et de la reine. Madame Élisabeth de France, sœur de Louis XVI, Paris, Librairie académique Perrin, 2 t., 1932, 1353 p. Début juillet, pour parer à toute tentative d’évasion, le jeune Louis-Charles, 8 ans, fut séparé de sa mère et de sa tante, puis Marie-Antoinette, sur décret de Barère, rapporteur du Comité de salut public, fut renvoyée au Tribunal révolutionnaire et envoyée le 1er août à la Conciergerie[3]. Madame Élisabeth sera proche de sa belle-sœur la reine Marie-Antoinette. Madame Élisabeth de France (1764-1794), petite sœur de Louis XVI (I/2) Madame Élisabeth de France (1764-1794), petite sœur de Louis XVI (I/2) Une famille religieuse au service de l'Eglise pour l'éducation des cœurs. Dans la Basilique de Saint-Denis, un médaillon la représente. On semblait l’avoir oubliée. Elle sauve la vie d'une de ses compagnes, Madame de Sérilly, en la convaincant de révéler un possible début de grossesse. Connue pour sa grande piété, elle a, tout au long de … Élisabeth Philippine Marie Hélène de France est née le 3 mai 1764 à Versailles. La vie religieuse ne semble pas l’attirer davantage, malgré son goût pour les visites à Saint-Cyr ou au Carmel de Saint-Denis chez sa tante Louise. Elle se prive également pendant quatre ans des étrennes que le roi lui donne afin qu'une de ses dames de compagnie, mademoiselle de Causans, puisse constituer la dot nécessaire à son mariage avec Anne-Bernard-Antoine, marquis de Raigecourt-Gournay, gentilhomme lorrain dont elle est éprise. En tant que fille de France non mariée, Madame Élisabeth portait les armes de France, d'azur à trois fleurs de lys d'or sur un écu en losange, utilisé par les femmes. La Lorraine perd alors son indépendance et devient une province française. Sa cause de béatification a été introduite en 1953. Des mariages sont envisagés pour elle, avec l’Infant de Portugal, l’Empereur d’Autriche, Joseph II, mais ne se concrétisent pas. Alcide-Hyacinthe de Beauchesne: La vie de Madame Élisabeth, sœur de Louis XVI. L'éducation de "Madame Élisabeth" est alors confiée à la baronne de Mackau (1723-1801) qui sait conquérir l'affection de la princesse et dont la fille Marie-Angélique de Mackau devient l'amie la plus proche. [9] ». Confiée avec sa sœur Madame Clotilde aux soins de la comtesse de Marsan, Madame Élisabeth reçoit une excellente éducation et se passionne pour les sciences. Ses contemporains la disent bonne écuyère, douée pour le dessin et la broderie, mais piètre chanteuse. Les relations et Mémoires de ce temps s’accordent à dire qu’à l’instant où elle reçut le coup fatal, une odeur de rose se répandit sur la place de la Révolution. Le 10 mai 1794, elle est conduite en charrette à la place de la Révolution, la dernière d’un groupe de vingt-cinq personnes. – Paris: Perrin, 1886. Pour créer des paragraphes, laissez simplement des lignes vides. Élisabeth de France fait donc ses premiers pas au sein d'une famille divisée et en deuil. Le mercredi 16 mai 1770, la famille a accueilli la jeune archiduchesse Marie-Antoinette d’Autriche, épouse du Dauphin, puis en 1771 et 1773, Joséphine et Marie-Thérèse de Savoie mariées aux comtes de Provence et d’Artois. Par l’intermédiaire du comte de Virieu, entre autres personnes, elle correspondait régulièrement avec le comte d’Artois, son frère, émigré à Turin puis à Coblence dont elle partageait les idées. En 2016, le cardinal André Vingt-Trois, archevêque de Paris, réactive la cause de sa béatification. Élisabeth was born on 3 May 1764 in the Palace of Versailles, the youngest child of Louis, Dauphin of France and Marie-Josèphe of Saxony. Elle s’opposa également à la constitution civile du clergé et à toute mesure qui diminuait les prérogatives royales ou celles de l'Église. Sous l’égide de son maître de mathématiques Antoine-René Mauduit, elle mettra au point une table préparatoire à l’étude des logarithmes dont la précision est telle qu'elle sera utilisée par les astronomes et les navigateurs. La princesse apprend à jouer de la harpe mais chante extrêmement faux. – Paris: Plon, 1869. Marie Legrand – Trois raisons importantes exigent une (...), À quelques jours de Noël, En quête d’Esprit s’intéresse à la Terre sainte et bien évidemment à (...), Ce livre fait 400 pages. La princesse Élisabeth disait du roi qu’il se laissait mener par ses ministres vendus à l’assemblée, et qu’il n’y avait rien à espérer sans aide extérieure. Le parrain de la princesse est son oncle par alliance Philippe Ier, infant d'Espagne, duc de Parme, Plaisance et Guastalla, représenté par le Dauphin, Louis Auguste de France (futur Louis XVI), et sa marraine est son arrière-grand-tante Élisabeth Farnèse, princesse de Parme, reine douairière d'Espagne, qui lui donne son prénom et est représentée par Madame, fille aînée du roi[2]. Madame Élisabeth, sœur cadette de Louis XVI, meurt à trente ans sur l'échafaud le 10 mai 1794. Elle obtient du roi la dot de Mlle de Causans, soit 50 000 livres, se privant, en échange, de cinq années d’étrennes. Son père, le dauphin, meurt de tuberculose l'année suivante, et la dauphine le suit deux ans plus tard dans la tombe. Baptisée le jour même par Monseigneur de la Roche-Aymon, Grand Aumônier de France, la petite-fille de Louis XV rejoint ses frères et sœurs, les duc de Berry, comtes de Provence, dArtois et Madame Clotilde, dans laile des Princes. Comment pourrait-on se plaindre en ayant l’imagination remplie du douloureux tableau des habitants du Temple ? ». L'arrière grand-père de Madame Élisabeth, Stanislas Leszczynski, roi de Pologne détrôné placé sur le trône de Lorraine par son gendre français, meurt en février 1766. Dans la mesure où elle est la condamnée au rang le plus élevé, Fouquier-Tinville la désigne pour monter la dernière sur l’échafaud. Élisabeth Philippe[1] Marie Hélène de France, dite Madame Élisabeth, née le 3 mai 1764 à Versailles et morte guillotinée le 10 mai 1794 à Paris. Élisabeth Reynaud, Madame Élisabeth, sœur de Louis XVI : biographie, éditions Ramsay, Paris, 2007, 389 p., (ISBN 978-2-84114-853-0), (notice BNF n o FRBNF40992367g). Lorsque le roi lui constitue une Maison, Madame Élisabeth garde fidèlement ses amies jusqu’à son dernier jour. Tout ... Correspondance de Madame Elisabeth de France, sœur de Louis XVI (1868) Lettres inédites. En 1790, Madame Élisabeth de France, petite sœur de Louis XVI, adresse une dernière lettre en guise de testament à son amie d’enfance, Angélique de Bombelles. Ce forum est modéré a priori : votre contribution n’apparaîtra qu’après avoir été validée par un administrateur du site. Le 13 août 1792, Louis XVI, son épouse Marie-Antoinette d’Autriche-Lorraine, sa sœur, Madame Élisabeth, sa fille, Marie-Thérèse-Charlotte, dite Madame Royale, son fils Louis-Charles, dauphin de France, sont conduits au Temple. Elle dispose désormais d’un appartement aux Tuileries à Paris. L'acte de décès de Madame Élisabeth est rédigé le 20 mai 1794. Elle fut guillotinée le 10 mai 1794. Je viens d'achever la lecture de « Madame Elisabeth – Soeur de Louis XVI – Celle qui aurait dû être roi », de l'historienne et juriste Anne Bernet .Cet ouvrage au style agréable m'a permis de découvrir le personnage méconnu qu'était Elisabeth de France (1764 – 1794), petite-fille de Louis XV et soeur cadette de Louis XVI. Le 10 mai [2017], jour anniversaire de son exécution, plusieurs messes auront lieu en l'honneur d'Élisabeth de France, sœur de Louis XVI. Condamnée à mort avec vingt-quatre victimes, elle les aide à se préparer à mourir, et sauve la vie de la comtesse de Sérilly l’obligeant à déclarer sa grossesse. Faute de prince à lui faire épouser, le roi lui propose la charge de coadjutrice de la prestigieuse abbaye de Remiremont en succession de leur tante Christine de Saxe, mais elle refuse de devenir abbesse, préférant les joies de la Cour et la compagnie de son médecin et ami de cœur, le docteur Dacy avec qui elle aurait vécu un amour platonique[3]. Une de ses lettres au comte d’Artois fut découverte un jour sur un officier qui la transportait, et la missive fut remise pour examen à l’Assemblée Nationale. Le roi ayant demandé à reculer la date de réception des députés pour se remettre de son deuil, se voit opposer une fin de non-recevoir. La Dauphine parlant d’Élisabeth écrit à sa mère : « â€¯C’est une charmante enfant qui a de l’esprit, du caractère et beaucoup de grâce.  » Il est vrai que le caractère enjoué de « â€¯Babet  » et son excellent cœur l’ont rendue chère à toute la famille, d’autant plus qu’elle ne participe à aucune intrigue de cour. Elle suit son frère et sa belle-sœur lors de leur fuite avortée vers Montmédy, le 20 juin 1791. Her paternal grandparents were King Louis XV of France and Queen Maria Leszczyńska. Confondue avec la reine, Élisabeth fait face aux émeutiers déchaînés sans les détromper sur son identité. Son corps tronqué et dénudé est jeté dans une des fosses communes du cimetière des Errancis. Celui-ci est surpris de la trouver entourée de ses dames mais aussi des paysans de ses terres qui peuvent ainsi bénéficier gracieusement des progrès de la médecine. Favorable à la Variolisation qui permet de se prémunir contre la petite vérole, maladie contagieuse mortelle et fréquente, qui touche indifféremment toutes les couches de la population, laissant au mieux d'horribles cicatrices sur le visage, elle fait appeler son médecin. Publication date 1868 Topics Élisabeth, Princess of France, 1764-1794, France -- History Revolution, 1789-1799 Personal narratives Publisher Paris, Plon Jean de Viguerie, Le Sacrifice du Soir, vie et mort de Madame Élisabeth, sœur de Louis XVI, Éditions du Cerf, 2010. Dès 1790, elle soutenait le principe d’une alliance des émigrés avec les puissances étrangères dont elle attendait le salut. Le 3 mai 1789, "Madame Élisabeth" atteint l'âge de la majorité légale ; le lendemain, elle assiste en l'église Saint Louis de Versailles à l'ouverture des États Généraux. Symbole d'une alliance avec l'Espagne non souhaitée par son père mais désirée par sa mère Marie de Médicis, princesse italienne dont la mère était une Habsbourg, par les Concini, favoris de sa mère, et par le parti dévot français, elle est \"échangée\" contre l'infante espagnole Anne d'Autriche qui quitte son Espagne natale pour épouser Louis XIII, frère dÉlisabeth. Élisabeth Philippine Marie Hélène de France (1764-1794), dite Élisabeth de France ou Madame Élisabeth. 10 mai 1794 Les dernières minutes de…, Selon d'autres sources, ayant été retiré par un aide du bourreau pour dégager le cou, voir, Louis Auguste de France (futur Louis XVI), destruction des archives de Paris en 1871, Wilhelmine-Amélie de Brunswick-Lunebourg, L'Intermédiaire des chercheurs et curieux. Sur le passage de la charrette, « â€¯le peuple l’admire et ne l’insulte point  », relate le municipal Moelle. À la Prison du Temple, Élisabeth continua à communiquer avec l’extérieur, par l’intermédiaire de Mmes Thibault, Saint-Brice et de Jarjayes. Le couple laisse cinq enfants survivants dont l'aîné, le futur Louis XVI, a 13 ans[3]. Elle s’abîme dans la prière, récite quotidiennement : « â€¯Que m’arrivera-t-il aujourd’hui… rien que vous n’ayez prévu de toute éternité. "Madame Élisabeth" choisit encore une fois de rester avec le couple royal[3]. La reine Marie Leszczyńska, grand-mère de Madame Élisabeth, meurt en juin 1768. La paroisse Notre-Dame de l’estuaire organise, samedi après-midi, à la salle paroissiale, une conférence sur Élisabeth de France (1764-1794), sœur du roi Louis XVI. Puis le 9 mai 1794 c’est le tour de Madame Élisabeth, d’un procès préfabriqué sans contact avec son avocat, Chauveau-Lagarde. Mais des documents cités en octobre 1793 lors de l’instruction du procès de Marie-Antoinette entraînent un décret de renvoi de la prisonnière devant le Tribunal révolutionnaire[5]. Madame Élisabeth atteint sa majorité, alors que les 4 et 5 juin 1789 a lieu l’ouverture des États-Généraux. Jean de Viguerie, en fidèle thomiste qu’il était, ne se contentait pas de décrire les événements mais cherchait à en comprendre les raisons. Ce formulaire accepte les raccourcis SPIP [->url] {{gras}} {italique} et le code HTML . Louis Bouyer parus dans France Catholique de 1957 à 1987, "La France Catholique" dans la longue durée. Née au Château de Versailles, le jeudi 3 mai 1764, vers une heure du matin, elle est baptisée le jour même dans la Chapelle Royale par l'archevêque de Reims Charles Antoine de La Roche-Aymon en présence de son grand-père le roi Louis XV de France - encore meurtri par la mort de sa favorite, la marquise de Pompadour décédée deux semaines plus tôt - de sa grand-mère, la reine Marie Lesczynska et des membres de la famille royale. Belle et insolente, petite-fille de Louis XV et sœur de trois rois de France, Louis XVI, Louis XVIII et Charles X, Madame Elisabeth se tient au tout premier plan d'un des épisodes les plus sanglants de l'Histoire de France : la Révolution de 1789. Puis c’est le départ pour Varennes, l’arrestation, la monarchie constitutionnelle, l’insurrection du 20 juin 1792 au cours de laquelle Élisabeth offre sa vie, se faisant passer pour Marie-Antoinette, la protégeant de la violence populaire. L'original de l'acte a disparu lors de la destruction des archives de Paris en 1871 mais il a été plusieurs fois recopié : « Du premier prairial de l'an deuxième de la République.Acte de décès de Élisabeth-Philippine-Marie-Hélène Capet du vingt-et-un floréal, sœur de Louis Capet, âgée de 30 ans, native de Versailles, département de Seine-et-Oise.Vu l'extrait du jugement du tribunal criminel révolutionnaire et du procès-verbal d'exécution, en date du vingt-et-un floréal.Signé Deltroit, écrivain greffier. [réf. nécessaire]. Madame de Bombelles écrit, le 22 avril 1793 : « â€¯sa maigreur est, dit-on, effrayante, mais la religion la soutient ; elle est l’ange consolateur de la Reine et des enfants  ». Minée par des nuits sans sommeil depuis les événements d’août et les Massacres de septembre 1792, elle se métamorphose physiquement. Préparée par l’abbé de Montégut qui développe chez elle le sentiment religieux, Élisabeth est confirmée le 11 août 1775, et communie deux jours après. Madame Élisabeth est morte en odeur de sainteté. Devenue une excellente mathématicienne à l’âge adulte, ses tables de logarithmes ont été publiées et utilisées. Dans son domaine de Montreuil, elle visite pauvres et malades, écoute les gens du peuple.La renommée de la « â€¯Bonne Madame Élisabeth  » se répand, comme en témoigne la romance du Pauvre Jacques, son vacher. Dans un cadre de style Louis XVI doré à décor de feuillage. Reconnue pour sa piété, ses actes de charité et sa mort associée à un martyre, elle est déclarée Servante de Dieu par l'Église catholique le 23 décembre 1953. Une lettre de la marquise de Bombelles – informée par sa fille Mme Alissan de Chazet qui communique en secret avec les prisonniers – donne ces nouvelles au marquis de Raigecourt, époux de sa meilleure amie : « J’ai eu comme vous les mêmes informations sur notre malheureuse princesse, sa maigreur est, dit-on, effrayante, mais la religion la soutient, et elle est l’ange consolateur de la reine, de ses enfants ; espérons qu’elle ni les siens ne succomberont à tant de maux.