Ceux-ci, sous la conduite d'un général athénien, attaquent par surprise le village de Mycalesse et massacrent ses habitants, y compris les enfants qui étaient alors à l'école[138], commettant ainsi, selon les mots de l'historien Donald Kagan, « la pire atrocité de toute la guerre »[139]. Athènes gagne avec Corcyre un nouvel appui en mer Ionienne mais s'attire l'inimitié de Corinthe[38]. Durant cette période de cinquante ans, la paix est signée avec les Perses en 448 (paix de Callias) : l'Egée devient un lac athénien. Ils lancent aussi deux grandes expéditions navales en 431 et 430. Son récit se veut didactique, les enseignements à tirer du conflit devant servir aux générations futures car la nature humaine ne change pas[10]. La cité est contrainte de payer une forte indemnité et de rester dans la ligue. Alors que les Corinthiens et les Thébains veulent voir Athènes détruite et ses habitants réduits à l'esclavage, le traité de paix est relativement clément[212]. Les massacres se multiplient, même pendant cette période où Athènes et Sparte sont officiellement en paix. L'invasion est cependant mal coordonnée et, en novembre, les Béotiens triomphent à la bataille de Délion d'une partie des forces athéniennes, qui perdent leur chef, le stratège Hippocrate, 1 000 hoplites et sans doute autant de combattants légers[110]. De son côté, Athènes fait reconstruire les Longs Murs et établit des fortifications pour protéger l'Attique en 393, puis crée une seconde confédération athénienne, aux conditions beaucoup plus souples que la ligue de Délos, en 378[223]. En 426, Agis II succède à son père Archidamos alors que Pleistoanax rentre de l'exil auquel il avait été condamné en 445, Sparte ayant donc à nouveau deux rois[91]. Lisandro, fils de Aristocrito (en grec ancien: Λύσανδρος, Lysandros; Sparte, 440 BC à propos - Aliarto, 395 BC), Il a été un militaire spartiate qui a servi sa ville dans 'dernière étape de guerre du Péloponnèse et au début guerre de Corinthe, au cours de laquelle il est mort. La guerre du Péloponnèse est le conflit qui oppose la ligue de Délos, menée par Athènes, et la ligue du Péloponnèse, sous l'hégémonie de Sparte. Peu après la bataille de Sybota, et par crainte d'une défection, Athènes la somme de raser ses murs, de lui livrer des otages et d'expulser ses magistrats corinthiens. Nicias perd ensuite un temps précieux avant de se décider à quitter la Sicile et sa flotte est vaincue lors de deux batailles dans le port de Syracuse en raison de l'espace confiné qui l'empêche de manœuvrer et de la tactique d'éperonnage employée par les navires syracusains et corinthiens à la proue renforcée[160]. En 415, sous l'influence d'Alcibiade, Athènes lance dans l'enthousiasme une expédition en Sicile. Ils opèrent aussi le blocus de Chios, menaçant ainsi grandement la rébellion sur cette île, mais renoncent à livrer une bataille qui aurait pu être décisive contre une flotte péloponnésienne supérieure en nombre, échouant ainsi à mettre le siège devant Milet. La principale source permettant de connaître le déroulement de cette guerre est l'Histoire de la guerre du Péloponnèse écrite par l'homme politique et historien athénien Thucydide (vers - 460 à - 400 ou - 395). La Constitution des Athéniens, de l'école d'Aristote, donne un compte-rendu de la dernière partie de la guerre, et en particulier de la révolution oligarchique de 411[14]. À Samos, un coup d'État oligarque échoue, et les soldats athéniens élisent Thrasybule et Thrasylle pour les commander et s'opposer aux Quatre-Cents[181]. L'armée d'Élis, partie momentanément en raison d'une querelle avec ses alliés, revient trop tard pour participer au combat, son absence ayant certainement eu un grand impact sur son déroulement[130]. L'expédition athénienne, dont l'échec peut autant être imputé à la trahison d'Alcibiade qu'à l'incompétence de Nicias, se termine ainsi en désastre avec la perte de 50 000 hommes et de plus de 200 trières[160]. Les Spartiates, qui se méfient de lui, donnent l'ordre de le supprimer. Un navire est envoyé pour exécuter la sentence. La frange la plus radicale, menée par Cléon, réclame la sévérité et un premier décret est pris par l’ecclésia : les hommes seront tués, les femmes et les enfants vendus en esclavage et la cité rasée. Son style est cependant parfois difficile pour le lecteur moderne, notamment dans les discours qu'il place à divers moments pour analyser les actions[11]. La paix de Nicias de 421, respectée seulement en partie et ne réglant aucunement les griefs du début du conflit, entraîne une paix larvée de huit ans, qui s'achève sur le désastre athénien de l'expédition de Sicile en 413. En juillet 432, une ambassade corinthienne se retrouve donc dans la cité lacédémonienne où elle appelle, au cours d'un discours devant l'assemblée de Sparte, à une guerre contre Athènes au nom de Mégare, tout en rappelant les griefs du siège de Potidée et de la bataille navale de Sybota et en agitant la menace de la création d'une nouvelle ligue supplantant celle dominée par Sparte[44]. En 462, alors que les Spartiates doivent faire face à une révolte de hilotes, ils refusent de manière brutale l'assistance offerte par Athènes, ce qui entraîne dans cette cité l'ostracisme de Cimon, chef du parti favorable à l'alliance avec Sparte[25]. Au cours de la guerre du Péloponnèse, il y avait 1 000 cavaliers. Les Athéniens envoient vingt trières mais ne mènent aucune action décisive en dehors de la prise, éphémère, de Messine. En 431 Athènes possède la flotte la plus puissante du monde grec, soit environ 300 trières, quand Sparte n'en possède quasiment aucune[51], et ses alliés, Corinthe en particulier, un peu plus d'une centaine[52]. Alors que Sparte a toujours prétendu combattre pour la liberté des Grecs, il s'avère très vite qu'il n'en était rien puisqu'elle garde le contrôle de plusieurs cités en Asie Mineure, imposant un tribut et installant des oligarchies protégées par des garnisons spartiates, et que d'autres cités sont restituées aux Perses[219]. J-C). Croix[14]. Elle comprend les clauses suivantes : une paix conclue pour cinquante ans ; la restitution de toutes les places prises et des prisonniers ; les cités de Thrace sont évacuées par les Péloponnésiens ; et les querelles à venir seront réglées par arbitrage et négociations[120]. Lorsque des révoltes éclatent aussi sur l'île d'Eubée, vitale pour Athènes, la cité envoie une flotte pour garder le contrôle de l'île mais celle-ci est vaincue en septembre 411 par les Lacédémoniens au large d'Érétrie. La paix de Nicias, conclue en avril 421, consacre le retour au statu quo ante bellum[119]. En raison des difficultés, le tribut exigé par Athènes à ses alliés est triplé, provoquant le mécontentement des alliés. Au printemps 413, Sparte et Athènes envoient donc toutes deux de nouvelles expéditions en Sicile. La guerre du Péloponnèse : remède contre la morosité. Cet ouvrage est cependant inachevé, se terminant brutalement en 411, et le dénouement du conflit est relaté dans les Helléniques de Xénophon[4],[5]. Même après le désastre sicilien, Athènes repousse par deux fois des propositions de paix acceptables en croyant pouvoir encore l'emporter. Les arguments d'Archidamos ont néanmoins plus de poids auprès des Spartiates une fois les esprits refroidis. Aucune inscription ou installation nécessaire. La cité conserve donc l'Attique mais doit renoncer au reste de son empire. Le régime des 30 tyrans se met en place. Cours de 3 pages en histoire antique : La guerre du Péloponnèse (431-404). L'expansion du modèle démocratique athénien connaît un coup d'arrêt définitif dans le monde grec, la tendance politique revenant aux oligarchies[229]. Mélos est prise après plus de six mois de siège, ses murs sont rasés, les hommes de la cité sont exécutés, les femmes et les enfants vendus comme esclaves et 500 colons sont envoyés. L'entrée de l'armée spartiate commandée par Archidamos II en territoire athénien marque officiellement le début des hostilités[62]. En dépit de cette paix, dès 435 la guerre se prépare. Des parallèles avec la guerre du Péloponnèse ont été établis par des hommes d'État, des militaires et des universitaires à l'occasion d'événements cruciaux du XXe siècle, comme pour expliquer les causes de la Première Guerre mondiale et surtout lors de la guerre froide pour comparer la rivalité opposant alors le bloc de l'Ouest à celui de l'Est avec celle ayant conduit à l'affrontement les ligues de Délos et du Péloponnèse[6]. Critias est tué et les Trente s'enfuient à Eleusis. Critias est l'homme le plus puissant parmi ces oligarques. Peu après, les Spartiates font une nouvelle proposition de paix, proposant de restituer Décélie, les deux camps conservant toutes leurs autres conquêtes. Nicias et Démosthène essaient alors de fuir par la voie terrestre avec 40 000 hommes mais ceux-ci sont rattrapés et massacrés sur les rives de l'Assinaros[160]. Tides of War (2000) de Steven Pressfield offre une vision romancée du conflit avec à nouveau Alcibiade en personnage de premier plan[245]. En mai 425, alors qu'Athènes est enfin débarrassée de la peste, Démosthène, qui fait partie d'une expédition à destination de Corcyre, profite d'une tempête qui immobilise la flotte près de Pylos, pour occuper et fortifier les lieux, restant sur place avec une petite troupe. En 405, la flotte athénienne est écrasée au large d'Aigos Potamos et les Spartiates atteignent le Pirée, port d'Athènes. Le conflit est déclenché. C'est alors qu'Alcibiade, entré peu de temps auparavant dans l'arène politique et poussé par son ambition immodérée, réussit par ses talents de diplomate, et contre l'avis de Nicias, à persuader Argos, Élis et Mantinée de signer avec Athènes une alliance défensive pour cent ans. Un armistice est alors conclu entre Sparte et Argos mais l'arrivée de 1 300 Athéniens pousse les Argiens à le rompre[129]. En août 406, lors de la plus grande bataille navale de la guerre, la flotte athénienne de 155 trières dirigée par huit stratèges, dont Thrasylle et Périclès le Jeune, bat celle de 120 navires de Callicratidas aux Arginuses, archipel au sud de l'île de Lesbos. Alors que le premier plaide passionnément la cause interventionniste, Nicias veut effrayer les Athéniens en surestimant les forces siciliennes. Provoquée par trois crises successives en peu de temps, la guerre est cependant principalement causée par la crainte de l'impérialisme athénien chez les alliés de Sparte. Dès son arrivée, Démosthène met au point un plan visant à reprendre le plateau des Épipoles. Au XIXe siècle, l'œuvre de George Grote en douze volumes sur l'Antiquité grecque permet de remettre en question de nombreuses idées reçues et donne naissance à plusieurs autres ouvrages sur la période. Le 10 mars 1996 (soit vingt-quatre siècles après les faits), lors d'une cérémonie spéciale tenue dans l'ancienne Sparte, le maire de la Sparte contemporaine Dimosthenis Matalas et le maire d'Athènes Dimítris Avramópoulos signent un traité de paix qui met fin officiellement à cette guerre[2],[3]. Les Spartiates ravagent les campagnes de la cité d'Athènes : ils brûlent les récoltes ou saccagent les semis, arrachent les ceps de vigne et les oliviers… En 416, la cité sicilienne de Ségeste, attaquée par Sélinonte, fait appel à Athènes pour la défendre en offrant de financer l'expédition[140]. La reddition d'Athènes en 404 est communément associée à la fin de l'âge d'or de la Grèce antique[224]. Alcibiade, sachant que son association avec Tissapherne n'est que temporaire, prend contact avec les stratèges athéniens de Samos, et notamment Thrasybule, afin de préparer son retour en grâce en leur promettant que les Perses passeront dans leur camp si Athènes change de régime politique. Ce document a été mis à jour le 04/07/2012 Les 300 prisonniers spartiates sont finalement libérés, au prix d'une alliance défensive entre Sparte et Athènes permettant l'intervention des troupes athéniennes en cas de révolte des hilotes en Messénie[121]. Athènes profite de cette période de paix pour reconstituer d'importantes réserves financières mais sa politique extérieure est indécise en raison de l'opposition entre Nicias et Alcibiade, qui dominent désormais les affaires publiques de la cité[133]. Épidamne se tourne donc vers Corinthe qui envoie des colons et des troupes[32].