Start studying H6 : Le monde au temps de Charles Quint et Soliman le Magnifique.. De plus, l'empereur moghol Akbar échangea six documents avec Soliman, attestant des relations qu'entretenaient les deux principaux empires musulmans de l'époque[28],[29]. Admirateur d'Alexandre le Grand, il se lance dans de grandes campagnes militaires pour étendre l'Empire ottoman. Lors de la même campagne, Barberousse s'empara de Nice en 1543[39]. La présence espagnole dans l'est de la Méditerranée inquiétait Soliman, qui y voyait une volonté de Charles Quint de s'attaquer à la domination ottomane[34]. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Soliman avait conquis les grandes villes musulmanes de La Mecque, Médine et Bagdad, de nombreuses provinces dans les Balkans (jusque dans la Croatie et l'Autriche actuelle) et la plus grande partie de l'Afrique du Nord. Mon Badakhchan, mon Bagdad et mon Khorasan Après avoir rejoint Ibrahim en 1534, Soliman fit une poussée vers la Perse, mais il réalisa que le shah sacrifiait son territoire pour éviter une bataille rangée et harcelait l'armée ottomane alors qu'elle avançait en terrain difficile[24]. Sa première campagne en Europe lui permet de conquérir la Serbie en 1521, l'île de Rhodes l'année suivante, puis la Hongrie en 1526. Plus tard, Soliman se montre autoritaire. Mustafa était considéré comme le plus talentueux des frères et avait eu le soutien de Pargalı Ibrahim Pacha avant l'exécution de ce dernier en 1536. En 1541, les Habsbourg entrèrent une nouvelle fois en guerre avec les Ottomans et tentèrent d'assiéger Buda. La dispute se termina par la disgrâce d'Iskender sur des accusations de complot et ce dernier fut condamné à mort par Soliman sur les conseils d'Ibrahim. Mon amour aux cheveux noirs et aux beaux sourcils, aux yeux langoureux et perfides… En 1538, la flotte espagnole fut battue à Préveza par Barberousse, ce qui permit aux Ottomans de sécuriser leur contrôle de la Méditerranée orientale pendant 33 ans, jusqu'à la bataille de Lépante en 1571[35]. Lorsque son jeune fils Mehmed mourut en 1543, il composa un émouvant chronogramme pour commémorer l'année : Sans égal parmi les princes, mon sultan Mehmet[54],[55],[Note 2]. Barberousse pilla les côtes de Sicile et de Naples avant d'atteindre la France, où François Ier avait installé son état-major à Toulon[39]. Avec l'aide de l'armée de son père, Sélim battit Bayezid à Konya en 1559 et ce dernier chercha refuge chez les Séfévides avec ses quatre fils. Soliman le Magnifique, le plus glorieux des sultans ottomans, fit trembler l'Europe pendant près d'un demi-siècle. En 1553, Soliman lança sa troisième et dernière campagne contre le shah. Certains nobles hongrois proposèrent que Ferdinand (1519-64), archiduc de l'Autriche voisine et lié à Louis II par mariage, devienne roi de Hongrie évoquant des accords antérieurs précisant que les Habsbourg prendraient le contrôle de la Hongrie si Louis II mourait sans héritier[15]. Le sultan chercha à transformer Constantinople en centre de la civilisation islamique avec une série de projets dont des ponts, des mosquées, des palais et divers établissements sociaux. Robert Mantran, Istanbul au siècle de Soliman le Magnifique, Hachette Littératures, Paris, 2008, 350 p. (ISBN 978-2-01-279487-0) Nicolas de Nicolay, Dans l'empire de Soliman le Magnifique (présenté et annoté par Marie-Christine Gomez-Géraud et Stéphane Yérasimos), Presses du CNRS, Paris, 1989, 309 p. (ISBN 2-87682-032-3) Avec l'affaiblissement de ses rivaux européens, Soliman s'était assuré un rôle de premier plan dans les affaires européennes. En effet, la menace posée par les Ottomans était si prégnante sous le règne de Soliman que l'ambassadeur Busbecq avertit l'Europe : « Les Turcs ont pour eux un puissant empire, des ressources inégalées, l'expérience des armes et surtout l'habitude de la victoire… Pouvons-nous douter de l'issue à venir ?… Lorsque les Turcs se seront entendus avec la Perse, ils voleront jusqu'à nos gorges portés par la puissance de tout l'Est ; je ne puis dire ô combien nous ne sommes pas préparés »[82]. Ils se fondent notamment sur le style des bâtiments de ce complexe, proche de celui du mausolée de Soliman à Istanbul[79],[80]. Le règne de près de 46 ans de Soliman demeure le plus long de l'histoire de l'Empire ottoman. Les campagnes impériales [1] (turc ottoman : سفر همايون, Sefer-i humāyūn) [Note 1] de … Finalement, il choisit de se rendre à l'invitation, confiant dans le fait que le soutien de l'armée le protégerait. Sous l'influence de Soliman, l'Empire ottoman entra dans un âge d'or culturel[51]. Biographie courte de Soliman le Magnifique - Soliman Ier dit le Magnifique est né aux alentours du 6 novembre 1494 à Trébizonde, située dans l'actuelle Turquie. Aujourd'hui, l'horizon du Bosphore et de nombreuses villes de la Turquie moderne et des anciennes provinces ottomanes arbore toujours les travaux architecturaux de Sinan[86]. Soliman, séparé de la lutte par de simples rideaux, assista à la scène. Pour lui, hors de question de maltraiter ces sunnites dont il est désormais le calife, souverain spirituel successeur de Mahomet. Arrivé au pouvoir à 25 ans, après la mort de son père, le jeune sultan manifeste tout de suite une volonté de justice. Croisant le corps sans vie du roi Louis II, Soliman se serait lamenté : « Je suis venu en armes contre lui mais ce n'était pas mon souhait qu'il meure ainsi alors qu'il avait à peine goûté aux plaisirs de la vie et de la royauté »[13]. Magnifique ! Cependant, la lutte de succession avait débuté bien des années auparavant. Mustafa devait choisir, soit il apparaissait devant son père avec le risque d'être tué soit il refusait de venir et serait accusé de trahison. Il a une légère moustache et une courte barbe ; néanmoins il a une présence agréable même si sa peau a tendance à pâlir. Cependant, des renforts espagnols obligèrent les Ottomans à lever le siège le 8 septembre. En plus des taxes, les fonctionnaires reconnus coupables de corruption pouvaient voir leurs terres confisquées par le sultan[47]. Dès la mort de son père, Soliman entama une série de conquêtes militaires et réprima une révolte menée par le gouverneur ottoman de Damas en 1521. Le siège fit ensuite l'objet de nombreuses fresques par le peintre italien Matteo da Leccio. Alors qu'il entrait dans sa tente, les eunuques de Soliman attaquèrent Mustafa qui se défendit vaillamment. Il n'y a pas d'autres mots pour qualifier l'impitoyable Soliman ! Ulcéré par ce qu'il croyait être un plan de Mustafa pour s'emparer du trône, Soliman, en route vers le front perse, le convoqua dans sa tente à Ereğli pour qu'il « puisse se justifier des crimes dont il était accusé et qu'il n'avait rien à craindre s'il venait[75] ». La bataille semblait être une répétition de la prise de Rhodes car la plupart des villes de Malte avaient été détruites et la moitié des chevaliers étaient morts au combat[40]. Sa santé s'était probablement dégradée du fait du long voyage entrepris depuis Constantinople[72], d'autant plus qu'il était extrêmement affaibli dès son départ de la capitale turque. En 1542, François Ier chercha à renouveler l'alliance avec l'Empire ottoman pour lutter contre les Habsbourg. Fils de la sultane Ayse Hafsa Sultan, il étudie les sciences, l'histoire, la littérature, la théologie et la stratégie militaire à l'école de Topkapi à Constantinople. Il a quand même pris soin d'épargner le plus bête de ses fils, un ivrogne notoire. Parmi ceux-ci, la mosquée Süleymaniye, construite en 1557 par l'architecte à la demande du sultan, est la dernière demeure de Soliman et de Roxelane : ils y reposent dans deux mausolées séparés rattachés à la mosquée au sein de la capitale ottomane, désormais nommée Istanbul[86]. Soliman 1 er, Soliman Le Magnifique. L'échec de Soliman devant Vienne marqua ainsi l'apogée de la puissance ottomane et de son extension territoriale en Europe centrale[19]. Son fils Selim lui succède. Soliman reçut des rapports concernant l'insolence d'Ibrahim durant une campagne contre les Séfévides d'Iran, en particulier le fait qu'il ait adopté le titre de « sultan sérasker », ce qui était vu comme un affront envers Soliman[67]. C'est dans la nuit du 5 au 6 septembre 1566[71], soit la veille avant la victoire ottomane lors du siège de Szigetvár, que Soliman serait décédé, dans sa tente en terre hongroise. Comme l'historien Patrick Balfour l'écrivit : « Il était non seulement un grand militaire, un homme d'épée comme l'avait été son père et son arrière grand-père avant lui mais il différait d'eux car il était également un homme de plume. La plus belle parmi les admirables… Soliman le fit fauconnier royal puis le promut premier officier de la chambre royale[65]. Dans le but d'empêcher l'exécution de ses fils, Hürrem usa de son influence pour éliminer ceux qui soutenaient l'accession au trône de Mustafa[56]. Soliman déclare à la fo… À la mort de Soliman, l'Empire ottoman était l'une des puissances les plus avancées au monde[81]. Si Soliman est appelé « le Magnifique » en Occident[42], il est désigné par « le Législateur » en Orient. Dans l'océan Indien, Soliman mena plusieurs campagnes navales contre les Portugais qui s'étaient emparés du commerce avec la côte occidentale de l'Inde. Les réformes de l'administration et du système judiciaire qui lui valurent le surnom de « Législateur » assurèrent la survie de l'empire bien après sa mort, une réussite qui « prit de nombreuses générations d'héritiers décadents à défaire »[84]. Le règne de Soliman le Magnifique est l'apogée de l'empire ottoman qui s'étend alors sur une partie de l'Afrique, de l'Asie et de l'Europe de l’Est. Soliman était lui-même un poète accompli, écrivant en persan et en turc sous le nom de Muhibbi (Amoureux). Soliman est né à Trabzon au bord de la mer Noire, probablement le 6 novembre 1494. Premièrement, le chah Tahmasp Ier avait fait assassiner le gouverneur de Bagdad loyal à Soliman pour le remplacer par un de ses partisans ; et deuxièmement, le gouverneur de Bitlis avait fait défection pour rejoindre les Séfévides[23]. Rüstem envoya l'un des hommes les plus respectés de Soliman pour rapporter que comme Soliman n'était pas à la tête de l'armée, les soldats pensaient que le temps était venu de mettre un plus jeune prince sur le trône ; dans le même temps il fit courir l'idée que Mustafa avait été réceptif à cette idée. Soliman promulgua de nouvelles lois pénales et judiciaires limitant le nombre d'actes passibles de la peine de mort ou de la mutilation et établit une liste d'amendes correspondants à des délits définis. Seul fils survivant de Selim, il n'eut pas à affronter ses frères pour accéder au pouvoir contrairement à ses prédécesseurs. Le jeune Soliman, âgé de 18 ans, fut nommé gouverneur de Kefe (Théodosie) puis de Manisa avec un bref séjour à Adrianople[3]. Le voyageur français Jean de Thévenot rapporte un siècle plus tard : « la puissance agricole du pays, le bien-être des paysans, l'abondance de la nourriture et la survie de l'organisation du gouvernement de Soliman »[83]. Les nombreux traités de paix qu'il signe avec Venise, la France ou le shah d'Iran permettent à son empire de prospérer. Soliman abandonna la campagne mais conserva ses gains à Tabriz, en Arménie, dans la province de Van et en Géorgie[26]. Ce dernier, chargé de reconstruire la flotte ottomane, parvint à faire en sorte que la marine de Soliman égale en nombre l'ensemble des flottes méditerranéennes coalisées[34]. À la tête de son empire en pleine expansion, Soliman instaura des changements législatifs concernant la société, l'éducation, l'économie et le système judiciaire. Après la mort de son père, il est monté sur le trône en 1520, étant gouverneur de Manisa. Les diplomates occidentaux, constatant les commérages du palais sur elle, l'appelèrent « Russelazie » ou « Roxelane », en référence à ses origines slaves[59]. Mahidevran fut la première grande amoureuse de Soliman le Magnifique. Soliman est né à Trabzon au bord de la mer Noire, probablement le 6 novembre 1494[1],[Note 1]. Premier calife Soliman est probablement né en 1494 dans l’actuelle ville turque de à Trabzon sur les bords de la mer Noire. Les artisans au service de la cour regroupaient des peintres, des fourreurs, des bijoutiers et des orfèvres. Deux événements en particulier précipitèrent le conflit. : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article. Soliman devint l'un des monarques les plus éminents du XVIe siècle et présida à l'apogée de la puissance économique, militaire, politique et culturelle de l'Empire ottoman. Historia Spécial n° 52 daté mars-avril 2020 - Le règne flamboyant de Soliman le Magnifique + La basilique de Saint-Denis comme vous ne l'avez jamais vue - Flipbook consultable en ligne Prix 5,35 EUR Il reprit Bitlis et occupa Tabriz sans rencontrer de véritable opposition. Avec une garnison renforcée de 16 000 hommes[16], les Autrichiens infligèrent à Soliman sa première défaite, semant les germes d'une rivalité entre les Ottomans et les Habsbourg qui dura jusqu'au XXe siècle[17]. Il rassembla toutes les décisions faites par les neuf sultans ottomans précédents. Il dit être un seigneur sage, aimant les études et tout le monde a de l'espoir dans son règne », « La capture de Belgrade est à l'origine des événements dramatiques qui engloutirent la Hongrie. Il fut éduqué à l'école du palais sous le système du devchirmé. Fort de son contrôle indiscuté sur la mer Rouge, Soliman parvint à contrecarrer l'influence portugaise et à poursuivre un commerce important avec l'Empire moghol durant tout le XVIe siècle[32]. Soliman encercla Belgrade et entama une série de bombardements depuis une île sur le Danube. Il se lia d'amitié avec Pargalı Ibrahim Pacha, un esclave qui devint par la suite l'un de ses plus proches conseillers[2]. Ferdinand et son frère Charles Quint furent forcés de signer une humiliante trêve de cinq ans avec Soliman. Vous pouvez également à tout moment revoir vos options en matière de ciblage. Les deux frères survivants, Bayezid et Sélim, reçurent des commandements dans deux régions différentes de l'Empire. Des centaines de sociétés artistiques impériales (appelées Ehl-i Hiref, « communauté des Talentueux ») étaient administrées depuis le palais impérial de Topkapı. Le sultan demanda au Shah Tahmasp Ier que Bayezid soit extradé ou exécuté. Ce dernier succéda ainsi à son père, devenant le 11e sultan de l'Empire ottoman[72]. D'un point de vue plus symbolique, le traité faisait référence à Charles Quint, non en tant qu'« empereur » du Saint-Empire mais uniquement comme « roi d'Espagne »[22]. Les plus grands d'entre eux furent bâtis par l'architecte en chef du sultan, Sinan, grâce auquel l'architecture ottomane atteignit son apogée[57]. De ces derniers, seul Mustafa n'était pas le fils de Roxelane, mais de l'ancienne favorite de Soliman, Mahidevran.