Des épisodes comme ceux du sac de Magdebourg, les atrocités commises au Palatinat ou en Franche-Comté[17] par exemple, marquent les esprits pour des décennies et restent dans la mémoire collective pendant plus d’un siècle, alimentant en chaîne le cycle infernal des représailles et de la vengeance. Tilly est chargé de leur récupération. Louis XIV n'a que cinq ans à la mort de son père Louis XIII. 1635 : novembre, Sac de Saint-Nicolas-de-Port. Le siège dura six semaines entières. Forkak en 1636. Cette guerre coutera très cher. L'Artois passe sous contrôle français et la frontière avec les Pays-Bas espagnols s'éloigne de Paris. Les populations sont décimées par les armes, les exactions de la soldatesque, les dégâts innombrables, les disettes qui s'ensuivent, les épidémies[101]. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Seul le lieutenant-général de La Meilleraye resta sur place avec sa division. Ces chiffres, issus de l'historiographie du XIXe siècle, basée sur les écrits de témoins horrifiés, n'ont pas été confirmés par des enquêtes de démographie historique. Guerres et conflits impliquant la Pologne, La version du 28 mai 2005 de cet article a été reconnue comme «, Pour les Habsbourg : conserver l’hégémonie, La période bohémienne et palatine (1618-1625), Les impériaux sur la défensive (1638-1642), Paroxysme et fin de la guerre (1645-1648). Sur le front oriental les hostilités sont moins intenses. Ferdinand II va bientôt mourir. Toutefois, lors de la bataille décisive de Stadtlohn le 6 août 1623, Tilly met en déroute complète l’armée de Christian de Brunswick : les forces catholiques contrôlent le sud et l’ouest de l’Allemagne mais ces combats sont accompagnés de destructions, de pillages et d’exactions très importants par les armées en campagne[36]. En 1617, Matthias de Habsbourg, empereur depuis 1612, sans descendance, transmet le royaume de Bohême à son cousin Ferdinand de Styrie, c'est la première étape pour que celui-ci accède au trône impérial. La France est reconnue comme propriétaire des Trois-Évêchés (Metz, Toul et Verdun) et elle annexe une grande partie de l'Alsace. Lui-même, après avoir organisé la défense de Ratisbonne et d’Ingolstadt, meurt dans cette dernière ville. Ils sont contraints d'abandonner Nuremberg tandis que Wallenstein prend l'offensive, s'empare de Leipzig et menace les liaisons des Suédois avec la Baltique. Chacune des trois premières périodes se termine en effet par un succès du camp impérial et catholique qui détermine un nouvel acteur à entrer en lice pour voler au secours du camp protestant. coronavirus. À la fin, Fribourg reste impériale mais les Français se rendent maîtres de la vallée du Rhin[89]. Vicomte de Turenne Les électeurs ecclésiastiques (princes-archevêques de Mayence, de Cologne et de Trèves, chefs temporels autant sinon plus que spirituels) font partie de la Ligue catholique (l’archevêque de Cologne est même le propre frère de Maximilien). De fait, Frédéric V, prince jeune, manquant d’expérience et de la stature politique qu'exige sa situation, va bien vite éprouver le défaut de motivation, de constance et/ou de courage de tous ceux qui pourraient lui apporter leur appui. Gérard de Watteville Paris est donc directement menacé, mais Louis XIII parvient à reprendre Corbie le 14 novembre[71]. Ajouter à mes notices . Les ravages sont particulièrement importants en Allemagne parcourue en tous sens par les armées de mercenaires de deux camps. (1567-1655). Forkak en 1636. En 1639, les Français prennent l'offensive dans le nord du royaume. Ils y sont sévèrement défaits à la célèbre bataille de Rocroi le 18 mai 1643, par un général de 22 ans, Louis de Bourbon, duc d'Enghien, surnommé plus tard « le grand Condé »[86]. C’est à ce même moment qu'est négociée la Paix de Prague entre l’Empereur et plusieurs princes protestants dont l’Électeur de Saxe : les armées impériales commandées par Piccolomini peuvent alors se retourner vers les Pays-Bas. Almanach, événements 3 novembre, éphéméride du 3 novembre, événement du jour. La paix d'Augsbourg est mise à mal pendant cette période car des évêques convertis n'ont pas renoncé à leurs évêchés. La deuxième défenestration de Prague, épisode relativement anodin, est l'événement déclencheur du conflit, mais la disproportion est grande entre l’étincelle initiale et la gravité et la durée du conflit, qui ne peuvent se comprendre que par l'existence de causes profondes qui atteignent leur paroxysme pendant la même période. Carl Gustaf Wrangel Tilly se retire vers la Thuringe, ravage la Saxe (qui se rallie alors aux Suédois) et affronte Gustave Adolphe le 17 septembre à Breitenfeld[50],[51]. Par ailleurs, l’édit de restitution du 6 mars 1629 pris par Ferdinand II exige le retour à l’Église catholique de tous les biens perdus par elle depuis 1552 et Tilly est chargé de son application. Un roi protestant à la tête de la Bohême signifie une majorité d’électeurs du Saint-Empire acquis au protestantisme (Brandebourg, Saxe, Palatinat et Bohême contre les trois princes-évêques de Cologne, Mayence et Trèves), ce qui serait un bouleversement considérable. Les troupes françaises battent les Espagnols à Avein en Belgique et font leur jonction avec leurs alliés protestants des Provinces-Unies. En Franche-Comté (province appartenant au roi d'Espagne) les troupes françaises (en fait beaucoup de mercenaires étrangers) de Bernard de Saxe-Weimar ravagent le pays. Sècheresse jusqu’à la fin de juin dans la région parisienne . Le sud et l'ouest de l'Allemagne restent catholiques. Les autres belligérants (Suède, France, Espagne) sont financièrement exsangues. L'empereur Ferdinand doit rappeler Wallenstein. Sa possession du Palatinat rhénan est précisément l’un des territoires de la vallée du Rhin que convoite l’Espagne, pour pouvoir y faire passer librement ses troupes du Milanais vers les Pays-Bas. La guerre franco-espagnole est un conflit militaire entre la France et l'Espagne qui commence, en 1635, par l'intervention française dans la guerre de Trente Ans, à laquelle participe déjà l'Espagne. Son fils et successeur Ferdinand III appelle les troupes de Gallas qui rejettent les Suédois en Poméranie. La guerre de Hollande : ayant isolé les Hollandais en négociant la neutralité de l'Angleterre et de la Suède, Louis XIV lança en 1672 ses armées contre les Provinces-Unies calvinistes, . Il est soutenu financièrement par le roi de France Louis XIII et son principal ministre le cardinal de Richelieu. La dernière grande bataille de la guerre est celle de Lens (19 août 1648) : Condé y défait si sévèrement les Espagnols que cette bataille oblige Ferdinand III[94] à accepter les formalités de paix dont les négociations durent depuis cinq ans[95]. La France, sollicitée mais en proie à des difficultés intérieures, se limite à accorder une aide financière[38]. Dans le cadre de sa politique de soutien aux projets culturels et patrimoniaux, la direction des patrimoines, de la mémoire et des archives (DPMA) a apporté depuis 2014 et pendant près de 6 années, son soutien à Hortus Editions pour la publication de la collection "Les musiciens et la Grande Guerre… Avec la paix de Westphalie, le problème politique d'obtention d'une paix civile se solde par la victoire de l'absolutisme. Certaines provinces se dépeuplent de manière dramatique par suite de la mort ou de la fuite des habitants vers des contrées moins exposées. Jean-Georges Ier de Saxe, Ferdinand III Tilly est battu, et blessé à mort en avril 1632. Ouvrage classique, qui continue à faire référence. Richelieu doit s’arrêter mais le roi engage le siège de Perpignan, qui est prise le 9 septembre[85]. Côté français, sur le front nord, la stratégie consiste à exploiter la victoire de Corbie en repoussant toujours plus au nord la « ligne de front » tout en la cloisonnant. Le trône de Bohême bien qu'électif revient quasiment toujours à un Habsbourg. Ce dernier doit se retirer pour assister Châtillon devant la ville et l'aider à lever, le 15 juillet 1638, un siège désormais mal engagé[79]. Les Habsbourg sont en outre très tolérants (sauf en Espagne), ce qui favorise l’expansion des nouvelles religions, contribuant ainsi à multiplier les causes de querelles. Négociés pendant plusieurs années, ils sont signés en deux lieux distincts, pour des raisons de préséance et d’incompatibilité religieuse : La guerre entre la France et l’Espagne n’est pas incluse dans leurs dispositions. Désormais ce sont des considérations de rivalités entre états qui sont déterminantes. Mais la réunion pour l'élection du nouvel empereur qui se déroule à Francfort-sur-le-Main le 28 août choisit Ferdinand de Styrie qui devient l'empereur Ferdinand II. Les États allemands du Saint-Empire romain germanique, les possessions des Habsbourg d'Autriche, la France, la Suède, le Danemark, les Provinces-Unies, l'Espagne participent aux opérations militaires. Philippe IV Suivez en direct toute l'actualité "Société" : vivez l'info en live, en images et en vidéos. les luthériens qui habitent dans des principautés ecclésiastiques (dépendant d'un évêque) peuvent conserver leur foi ; les luthériens peuvent conserver les territoires conquis sur les catholiques depuis la. Envoyer par courriel. Le duc de Bavière (catholique) et l’électeur palatin (calviniste) sont tous deux de la famille des Wittelsbach, le premier issu de la branche aînée et le second issu d'une branche cadette qui a reçu la dignité électorale au XIVe siècle : l’opposition religieuse se double d’une longue jalousie familiale. En exclusivité ici, ce jeu a été réalisé par le joueur et moddeur Pierre Chappuis. La lutte entre la maison d’Autriche et la monarchie française pour la suprématie en Europe dure depuis cent ans : le terrain est propice pour qu’elle s’y déploie sans ménagement. Sur le Rhin, les troupes impériales et Lorraine équilibrent les troupes françaises commandées par Bernard de Saxe-Weimar. Traité d'alliance avec la Suède, le 28 avril 1635. Les pays sillonnés sont dévastés, les Suédois atteignant la Franconie, l’Alsace, la Lorraine et en particulier les Trois-Évêchés, les pays rhénans avec la ville de Mayence (l'Aurea Moguntia)[52] et se dirigent vers Munich. Ses seules implications directes se sont exercées dans des zones périphériques : Cette politique n’est pas sans contradictions car Richelieu, cardinal de l’Église catholique et adversaire impitoyable des forces centrifuges, notamment protestantes, à l’intérieur du royaume, s'allie aux protestants étrangers contre les Habsbourg, champions du catholicisme. 1635 : Sièges de Boulay, Darney, Saint-Mihiel et Charmes. Les faits les plus marquants sont en 1637 la mort des ducs de Mantoue et de Savoie[73], et le début de régence difficile de la duchesse de Savoie, Christine, la sœur de Louis XIII, en butte aux intrigues de ses beaux-frères, Thomas et Maurice, alliés aux Espagnols. • 23 mars : Pâques. Latest . La couronne élective devient héréditaire au profit des Habsbourg et le siège de la Cour est transféré à Vienne : l'exécution marque symboliquement la fin du soulèvement des nobles de Bohême et de la période bohémienne de la Guerre de trente ans[30]. C'est durant le siège de Hesdin commandé par La Meilleraye - cousin germain de Richelieu - que l'armée française utilisa pour la première fois le boulet explosif -ancêtre de l'obus- et détruisit le beffroi de la cité. Ce nouvel ordre met fin à l'idée d'une paix terrestre perpétuelle administrée par « un Empire [européen] des derniers jours »[98] renvoyant à l'idée d'une autorité pastorale[99]. Les troupes catholiques sont commandées par Tilly et le chef mercenaire, l'ambitieux Albretch von Wallenstein qui est au service de l'empereur Ferdinand II. 1636 guerre des Pequots . Opposé aux impériaux de Mercy, qui a pris Fribourg le 29 juillet 1644, Turenne commandant l'Armée de l'Allemagne est rejoint par le duc d’Enghien et son Armée de France. Lieutenant-général espagnol Colloredo dont la troupe était forte de 6 000 chevaux. Entre le 3 et le 5 août 1644, une bataille meurtrière entre les Français et les troupes impériales fait rage sur les collines de l’alentour de Fribourg. Trouver la 1636 photo idéale Une vaste collection, un choix incroyable, plus de 100 millions d’images LD et DG abordables de haute qualité. En réaction, les catholiques s’unissent en 1609, sous la direction de Maximilien de Bavière et sous la bannière de la Sainte Ligue (catholique)[9]. La Suède et le Danemark, qui veulent contrôler l’Allemagne du Nord, sont dans le camp des luthériens. Participez, commentez et partager avec Franceinfo en temps réel ! Le royaume de France contrôle désormais de nouveau l'Artois. L'apaisement religieux n'est pas possible en Allemagne. Participez, commentez et partager avec Franceinfo en temps réel ! Puis les Suédois parcourent, en les ravageant, la Franconie, l'Alsace, la Lorraine (toutes deux à l'époque étaient des terres relevant du Saint-Empire) et la vallée du Rhin. Ambrogio Spinola A partir de 1635, la France est engagée dans la guerre de Trente Ans. La mort de Gustave Adolphe désorganise quelque peu le commandement de l’armée suédoise[57]. L’année suivante, Turenne revient en Souabe puis en Bavière, rejoint le Suédois Wrangel, inflige aux impériaux la défaite de Zusmarshausen (17 mai 1648) et chasse Maximilien de Bavière de Munich avant de devoir se retirer[93]. En exclusivité ici, ce jeu a été réalisé par le joueur et moddeur Pierre Chappuis. En 1636 cela faisait déjà dix-huit ans que l'Europe était en guerre. Turenne veut le rejoindre, dans des conditions difficiles en raison de l'indiscipline de ses soldats, et Mercy en profite pour lui infliger la défaite de Mergentheim. La France, où la guerre a été l'occasion d'une augmentation importante de la fiscalité royale et du renforcement de l'absolutisme, commence à prendre la première place en Europe. Dans le nord de la France, le prince de Condé (l'ancien duc d'Enghien) écrase l'armée espagnole à Lens en août 1648. (Celui-ci déjà Électeur, dispose désormais d'une deuxième voix). Localité perdue dans la foulée de la prise de Corbie par le prince Thomas de Savoie. Mais l'Espagne continue la guerre contre la France. Ajouter à mes notices . En 1625, Christian IV de Danemark se décide à intervenir dans le conflit. En mai 1635, la France déclare la guerre à l'Espagne, dont les troupes viennent de s'installer dans plusieurs villes du Palatinat allemand pour verrouiller l'accès à l'Allemagne. En Allemagne, les Suédois après avoir battu les Impériaux en octobre sont repoussés en Poméranie. Il est plus tard déchu de son titre d’électeur au profit de Maximilien de Bavière. En décembre elles s'emparent de Brisach, sur la rive droite du Rhin, ce qui leur ouvrent la porte de l'Alsace et de la Souabe. - Page 1636 Les catholiques reprennent l'offensive. La guerre de Trente Ans est une suite de conflits armés qui ont déchiré l’ Europe de 1618 à 1648. De cette manière, la paix de Westphalie jette les bases du jus publicum europæum (le « droit public européen ») : un système nouveau et stable de relations internationales, fondé sur un équilibre entre des États chacun titulaire de la souveraineté ; les guerres sont désormais conçues comme des conflits sécularisés d’État souverain à État souverain. dépendant du . « Guerre de Trente Ans » expliqué aux enfants par Vikidia, l’encyclopédie junior, https://fr.vikidia.org/w/index.php?title=Guerre_de_Trente_Ans&oldid=1134393, Creative Commons Attribution-Share Alike 3.0. En 1644, il échoue devant Fribourg qui reste aux Impériaux, mais les Français restent maîtres de la vallée du Rhin. En ce sens, ces accords révèlent la fin d'un ordre et l'établissement progressif puis la domination d'un nouveau. Citer la notice : Télécharger/Imprimer. Les Espagnols la battent et les Français doivent lever le siège. La guerre de Trente Ans est une série de conflits armés qui a déchiré l’Europe du 23 mai 1618 au 15 mai 1648. Ceux-ci assiégés tentent vainement de le déloger[55] et subissent leur première défaite majeure du conflit en attaquant vainement ses positions d'Alte Veste le 3 septembre 1632. Les combats se déroulèrent initialement et principalement dans les territoires d’ Europe centrale. Ce scénario se déroule pendant la Guerre de 10 ans, à l’époque Moderne. Cet engagement est précédé d’une intense activité diplomatique et de la négociation de multiples traités avec les ennemis de l’Empereur et du roi d’Espagne (ce dernier est d’ailleurs, plus que l’Empereur, le principal adversaire). La guerre de Trente Ans a été marquée sur le plan religieux par l'affrontement entre protestantisme et catholicisme et sur le plan politique par l'affrontement entre féodalité et absolutisme. La majorité luthérienne empêche la communauté catholique de faire une procession[8], ce qui déclenche une rixe. Il commence par éviter le combat contre l’armée de Tilly, afin de lui ôter l’initiative. Déclaration de guerre faite selon les formes féodales, par un héraut d'armes. Les Danois et leurs alliés sont battus à plusieurs reprises entre 1626 et 1628. Louis XIII ordonne alors à La Force de lever le camp de devant le Catelet[i] et d'aller appuyer sur le champ le maréchal de Châtillon afin d'assurer la logistique de son armée au cas où les Espagnols décideraient de marcher sur Saint-Omer. De ce fait la majorité du collège électoral pour la nomination de l'empereur devient alors protestante, ce qui permettrait d'élire un empereur protestant ; cela serait un bouleversement considérable en Europe. Mais des atermoiements franco-hollandais permettent aux Espagnols de recevoir des renforts et de sauver leurs possessions. Durant le règne de Charles Quint au XVIe siècle, la Franche-Comté était une région prospère à l'abri des démêlés entre la France et l'Espagne ainsi que l'Autriche, grâce à son statut particulier garanti dans divers traités de neutralité avec les cantons suisses voisins. La Suède s'étend sur les territoires allemands de la mer Baltique. Recueil de pièces relatives à diverses affaires militaires ; Guerres de religion, campagne de Picardie, en 1636, etc. la période bohémienne et palatine, de 1618 à 1625 ; la période française ou franco-suédoise de 1635 à 1648. les dignitaires de l'Église catholique (évêques et archevêques) qui se sont convertis au luthéranisme doivent abandonner leurs domaines (évêchés et archevêchés). Le prince-électeur Jean-Georges Ier de Saxe est dans un premier temps du côté de l’empereur, bien que protestant : il espère des gains territoriaux et, de toute façon, voit d’un mauvais œil l’accroissement de puissance d’un de ses collègues électeurs — car, élu roi de Bohême, l’électeur palatin dispose de deux voix sur les sept du collège électoral institué par la Bulle d'or. C'est une provocation contre les princes protestants grands bénéficiaires des confiscations. Partagez et commentez en temps réel, à tout moment de la journée. Cette liste regroupe les guerres et conflits ayant vu la participation de la France sous ses différentes entités de 486 (chute du royaume gallo-romain de Soissons) à aujourd'hui.Ne sont pas listées les guerres de religion en France ni les différentes révolutions, insurrections ou soulèvements.. Voici une légende facilitant la lecture de l'issue des guerres ci-dessous : Après un début d'année 1639 sans importance sur le plan des opérations militaires — si ce n’est la mort de Bernard de Saxe-Weimar dont l’armée passe sous les ordres du comte de Guébriant —, l'armée française, plus puissamment armée, après son échec devant Saint-Omer, repasse à l'offensive sur le front nord et prend successivement Hesdin le 29 juin 1639[k] et Arras, le 9 août 1640. ... Du Conn ecticut, où l'on était l e plus s ens ible aux souf frances récent es et au danger q ui couv a it, un g roupe d' hommes s e mit en route t andis qu 'un autr e, venu de Ba y, fai sait jonctio n ave c e ux chez les Narr agan se tt s, égale ment de la p art ie. [L'Apanage de Monsieur, fils de France, frère unique du Roy [Louis XIII] ensemble les privilèges, franchises et libertez des bourgeois et habitans de la ville et fauxbourgs d'Orléans, contenus ès chartres des Rois Charles VII, Louis XI et Charles VIII et confirmées par leurs successeurs : le même, recueilli par Courbé, [Sans les privilèges.]] Son action est ambiguë et louvoyante, car le cardinal de Richelieu n'hésite pas à s'allier aux princes protestants pour contrer la maison d'Autriche, championne du catholicisme et de la chrétienté contre les Turcs, alors qu'il combat les protestants en France. Sur le plan des idées, la guerre amène à un progrès parmi les élites de l'idée de fait national, avec la langue comme facteur d'unification, préfigurant la naissance des conceptions modernes de l'État[108]. Lalliance entre le roi et le cardinal de Richelieu dure près de vingt ans, produisant une sor… Le conflit s'internationalise avec des combats sur mer et dans les colonies où les Espagnols font face aux Hollandais puis aux Portugais (après 1640). Cependant, après de brillants débuts, la France se retrouva dans une position délicate. Gustave Adolphe poursuit son avancée vers le sud, combattant à plusieurs reprises l’armée impériale reconstituée. La France envoie une armée, commandée par Lamothe pour prendre possession de la nouvelle province[82]. Les Suédois doivent respecter le culte catholique et l’indépendance de la Bavière. Celui-ci reçoit en outre une partie du Palatinat[27]. de France / J. Garnier, 2004 . Le royaume de Bohême est une possession familiale des Habsbourg d'Autriche. Il veut protéger ses coreligionnaires luthériens (mais aussi les calvinistes) qui sont en difficulté en Allemagne. Corbie (Somme) -- 1636 (Sièges) ... Perrin des guerres et des batailles de l'hist. Les États patrimoniaux des Habsbourg connaissent également des pertes importantes : la Silésie perd le quart de sa population. Maximilien Ier de Bavière Par ailleurs, le calvinisme se propage en Allemagne, ce qui ajoute une nouvelle confession[6]. En lutte contre l’Espagne, le royaume de France envahit la Franche-Comté (ou comté de Bourgogne) en 1636 et tente, sinon de la conquérir, au moins d’empêcher qu’elle serve de place d’armes aux Habsbourg. Il reçoit l'aide financière de la France (mais il s'engage à maintenir le catholicisme en Bavière). D’autres succès français se font en Italie, en Espagne, y compris sur mer, où la flotte française est maîtresse de la Méditerranée et s'illustre lors de la bataille navale de Carthagène. Participez, commentez et partager avec Franceinfo en temps réel ! C'est à cette période, entre 1636 et 1642, que va avoir lieu la révolte des croquants dans le … La révolte de la Bohême est soutenue et accompagnée avec plus ou moins de conviction par les États voisins de Moravie, Silésie et Lusace. Wallenstein, qui rêve de se constituer un royaume en Europe centrale, n'exploite pas l'avantage sur les Suédois et négocie avec les ennemis de l'empereur Ferdinand II.