Parallèlement à une éducation générale, qu’il doit pour beaucoup à la bienveillance de la famille von Breuning (chez qui il passe désormais presque toutes ses journées et parfois quelques nuits) et à son amitié avec le médecin Franz-Gerhard Wegeler, personnes auxquelles il fut attaché toute sa vie, le jeune Ludwig devient l’élève de Christian Gottlob Neefe[8] (piano, orgue, composition) qui lui transmet le goût de la polyphonie en lui faisant découvrir Le Clavier bien tempéré de Bach. Enfant, son teint basané lui vaut le surnom de « l'Espagnol » : cette mélanodermie fait suspecter une hémochromatose à l'origine de sa cirrhose chronique qui se développera à partir de 1821 et sera la cause de sa mort[10]. » Cette déclaration sonne comme un écho lorsque l’on sait que le manuscrit de la sonate en ut majeur opus 102 no 1 porte le titre « sonate libre pour piano et violoncelle ». […] Si jamais vous lisez ceci un jour, alors pensez que vous n’avez pas été justes avec moi, et que le malheureux se console en trouvant quelqu’un qui lui ressemble et qui, malgré tous les obstacles de la Nature, a tout fait cependant pour être admis au rang des artistes et des hommes de valeur, « Grande symphonie Héroïque pour célébrer le souvenir d’un grand homme », « la plus sereine, la plus détendue, la plus mélodique des neuf symphonies », « Expression du sentiment plutôt que peinture », « Je n’ai encore jamais vu un artiste plus puissamment concentré, plus énergique, plus intérieur. Beethoven aura de la difficulté à se faire payer, sauf par l'archiduc Rodolphe, qui le soutiendra pendant de longues années.[35],[36]. Le rondo final présente une métrique ternaire, contrastant avec le binaire du mouvement précédent. Tout le monde connait sa 5e symphonie, mais la 10e qu'il aurait commencé à … C’est en Prusse et en Angleterre, où la renommée du musicien est depuis longtemps à la mesure de son génie, que la symphonie connaît le succès le plus fulgurant. En l’inépuisable Haydn, il trouve un refuge, mais non une occupation ; par lui, il désire encore s’unir à quelqu’un. Aucune preuve déterminante n’a jamais été apportée aux rumeurs selon lesquelles il aurait appartenu à la franc-maçonnerie. Les concertos les plus importants sont donc les cinq pour piano. Beethoven utilise ici un thème du finale de son ballet Les Créatures de Prométhée, thème qu’il utilisa également dans le finale de la Symphonie « héroïque », ce qui donna son nom aux variations (« eroica »). Sept ans plus tard, lorsque fut connue sa Troisième Symphonie, elle fut désignée comme l’« Héroïque ». D’un côté, Beethoven se met rapidement en tête que son maître le jalouse[f] et il niera son influence[g] ; de l’autre côté, Haydn ne tarde pas à s’irriter devant l’indiscipline et l’audace musicale de son élève qu'il appelle le « Grand Mogol[h] ». Pour des raisons qui demeurent mal précisées, c’est aussi le début d’une longue période de stérilité dans la vie créatrice du musicien. ». Certes, il n’a pas été à l’école au-delà de onze ans, semble-t … C’est à son ami le compositeur Ignaz Moscheles, promoteur de sa musique à Londres, qu’il envoie sa dernière lettre dans laquelle il promet encore aux Anglais de leur composer une nouvelle symphonie pour les remercier de leur soutien[59]. Haydn est également le premier à s’être penché sur la question de l’intégration de la fugue dans la forme sonate, à laquelle il répond principalement en employant la fugue comme développement. Là aussi, plus que d’une influence, on peut parler d’un principe qui deviendra véritablement substantiel de l’esprit beethovénien ; et que le compositeur développera d’ailleurs encore bien davantage que son aîné dans ses productions les plus abouties. Ce rôle lui vaudra bien des soucis et des querelles avec le jeune homme. Les deux premières symphonies de Beethoven sont d’inspiration et de facture classiques. Il unit tout cela en lui, chaque chose étant à sa place : là est l'essence de son originalité. Le mois de juillet 1812, abondamment commenté par les biographes du musicien, marque un nouveau tournant dans la vie de Beethoven. En pleine possession de sa vitalité créatrice, il semble s’accommoder de son audition défaillante et retrouver, pour un temps au moins, une vie sociale satisfaisante. « Je veux donc m’abandonner patiemment à toutes les vicissitudes et placer mon entière confiance uniquement en ton immuable bonté, ô Dieu ! Biographie courte de Beethoven - Compositeur hors pair et inclassable, Ludwig van Beethoven a marqué l’histoire de la musique. Paradoxalement l'héritage beethovénien tomba alors dans des mains qui n'étaient pas forcément les plus aptes à le recevoir. Le compositeur entend initialement dédier cette symphonie au général Napoléon Bonaparte, Premier consul de la République française en qui il voit le sauveur des idéaux de la Révolution[23]. Les variations op. » ; ou encore Beethoven qui, au soir de sa vie, dit vouloir s’« agenouiller sur sa tombe ». 84 (1810), Les Ruines d'Athènes, op. Dans le rondo final, une polyphonie distribuant un rôle différent aux deux solistes prend la place à l’imitation et la répartition égale des thèmes entre les deux instruments telle qu’elle était pratiquée à l’époque, notamment dans les sonates pour violon de Mozart. Naissance - le 17 Décembre 1770 Ludwig van Beethoven est né à Bonn en Rhénanie le 17 décembre 1770 dans une famille modeste qui perpétue une tradition musicale depuis au moins deux générations. Songeant à l’enfant Wolfgang Amadeus Mozart, exhibé en concert à travers toute l’Europe une quinzaine d’années plus tôt, il entreprend dès 1775 l’éducation musicale de Ludwig et, devant ses exceptionnelles dispositions, tente en 1778 de le présenter au piano à travers la Rhénanie, de Bonn à Cologne. Se contraignant à l’isolement par peur de devoir assumer en public cette terrible vérité, Beethoven gagne dès lors une réputation de misanthrope dont il souffrira en silence jusqu’à la fin de sa vie[l]. Beethoven, s'en étant aperçu, le pria alors de lui donner un thème sur lequel improviser, et, comme il avait l'habitude de jouer admirablement quand il était excité, inspiré d'ailleurs par la présence du maître pour lequel il professait un respect si grand, il joua de telle façon que Mozart, se glissant dans la pièce voisine où se tenaient quelques amis, leur dit vivement : « Recevez des mains de Haydn l’esprit de Mozart », « Cher Beethoven, vous allez à Vienne pour réaliser un souhait depuis longtemps exprimé : le génie de Mozart est encore en deuil et pleure la mort de son disciple. Il s’agissait à l’origine du finale du quatuor à cordes op. Beethoven naît à Bonn. > Naissance de Beethoven; Naissance de Beethoven 16 décembre 1770. Son apprentissage terminé, Beethoven se fixe définitivement dans la capitale autrichienne. Tourné vers l’introspection et la spiritualité, pressentant l’importance de ce qu’il lui reste à écrire pour « les temps à venir », il trouve la force de surmonter ces épreuves pour entamer une dernière période créatrice qui lui apportera probablement ses plus grandes révélations. Les sonates, de forme classique au début, vont peu à peu s’affranchir de cette forme et ne plus en garder que le nom, Beethoven se plaisant à commencer ou à terminer une composition par un mouvement lent, par exemple comme dans la célèbre sonate dite « au Clair de Lune », à y inscrire une fugue (voir le dernier mouvement de la Sonate no 31 en la bémol majeur, op. Dans les dernières décennies cependant, la vague du retour aux musiques anciennes et une certaine défiance à l'égard du sentiment et de toute exaltation emphatique fait baisser la cote beethovénienne. Tout y est différent, complètement différent de ce que l’on a l’habitude d’entendre, même de la part du maître lui-même. D’un moule similaire naît la sombre et grandiose Sonate pour piano no 23 dite Appassionata (1805), qui suit de peu le Triple Concerto pour piano, violon, violoncelle et orchestre (1804). Beethoven accepte, voyant son espoir d’être définitivement à l’abri du besoin aboutir, mais la reprise de la guerre entre l’Autriche et la France au printemps 1809 remet tout en cause. « Je suis peu satisfait de mes travaux jusqu’à présent. La fantaisie est très peu connue et est pourtant une composition assez extraordinaire. Date de publication jeudi 17 décembre 2020 à 15h31 Sa mère, Maria-Magdalena van Beethoven, née Keverich (1746-1787), est la fille d’un cuisinier de l’Archevêque-Électeur de Trèves. Beethoven composa également un Triple Concerto pour violon, violoncelle et piano (op. Ainsi, Ludwig devient rapidement un pianiste et compositeur hors pair. Ludwig van Beethoven est né à Bonn, en Allemagne, le 17 décembre 1770. 1827 : Décès. Ces lettres ont alimenté de nombreuses théories et ont même inspiré un film. Le second mouvement est un scherzo présentant un rythme syncopé très marqué, pouvant faire penser au mouvement correspondant de la symphonie no 7. Les cinq derniers Quatuors à cordes (no 12, no 13, no 14, no 15, no 16) mettent le point final à la production musicale de Beethoven. Ludwig van Beethoven Compositeur allemand né à Bonn le 17 décembre 1770, décédé à Vienne le 26 mars 1827. Une fois les influences « héroïques » assimilées, après avoir véritablement pris le « nouveau chemin »[22] sur lequel il souhaitait s’engager, et après avoir définitivement affirmé sa personnalité à travers les réalisations d’une période créatrice allant de la Symphonie Héroïque jusqu’à la Septième Symphonie, Beethoven cesse de s’intéresser aux œuvres de ses contemporains, et par conséquent d’être influencé par elles. L’Héroïque ! Il apparaît souvent dans la bande-son des films, et de manière particulièrement impressionnante dans Orange mécanique de Stanley Kubrick (1971) où le Scherzo[y] déformé de la Neuvième Symphonie figure l'énergie dévoyée d'Alex, le héros psychopathe. C'est Nietzsche qui a, pour la première fois, formulé de façon grandiose cette dualité grâce aux concepts de Dionysiaque et d'Apollinien. Il fut composé en 1797 et publié en 1798, et dédié à la comtesse Maria Whilhelmine von Thun, protectrice de Beethoven à Vienne. Ce que je suis, je le suis par moi.Des princes, il y en a eu et il y en aura encore des milliers. 76). Autres pièces substantielles, l’Andante Favori en fa majeur (WoO 57) et la fantaisie en sol mineur (op. En janvier 1794, après le nouveau départ de Haydn pour Londres, Beethoven poursuit des études épisodiques jusqu’au début de 1795 avec divers autres professeurs, dont le compositeur Johann Schenk[17] et deux autres témoins de l’époque mozartienne : Johann Georg Albrechtsberger et Antonio Salieri. C'est au XXe siècle que la musique de Beethoven trouve ses plus grands interprètes. Seule subsiste la partie de piano avec des répliques d’orchestre assez rudimentaires. », « Oh, quel magnifique rêve vient illuminer mes yeux/Quel brillant soleil se lève dans les purs et larges cieux ». culture Saint-Avold : un enregistrement pour les 250 ans de la naissance de Beethoven . On y trouve les prémices d’une nouvelle vision de l’œuvre musicale, conçue désormais pour être unique. Cet ensemble, aujourd’hui considéré comme l’un des monuments dédiés à l’instrument, témoigne, encore plus que les symphonies, du cheminement stylistique du compositeur au cours des années. Après la constitution du Reich allemand du 18 janvier 1871, Beethoven fut désigné comme un des éléments fondamentaux du patrimoine national et du Kulturkampf national. Haydn a composé plus de cent symphonies et Mozart plus de quarante. Il décida également d’écrire chacune des variations dans une tonalité particulière. Il y a même certaines formations pour lesquelles il ne composa qu’une seule fois. Le trio comporte trois mouvements. Richard Wagner avait écrit en 1840 une intéressante nouvelle, Une visite à Beethoven. Mais le thème a bien initialement été composé pour le ballet) et enfin le monument du genre, les Variations Diabelli opus 120. Au cours de ses premières années à Vienne, Beethoven avait déjà une formidable réputation de pianiste. Dans d’autres œuvres, on retrouve la nervosité que peuvent revêtir les rythmes pointés de Haendel parfaitement intégrée au style beethovénien, comme dans l’effervescente Grande Fugue ou encore dans le second mouvement de la Sonate pour piano no 32, où cette influence se voit peu à peu littéralement transfigurée. Traditionnellement, on dit que Beethoven a écrit 32 sonates pour piano, mais en réalité il existe 35 sonates pour piano totalement achevées. Contrairement à une croyance répandue, les premières influences musicales qui se sont exercées sur le jeune Beethoven ne sont pas tant celles de Haydn ou de Mozart — dont, à l’exception de quelques partitions[71], il ne découvrit véritablement la musique qu’une fois arrivé à Vienne — que du style galant de la seconde moitié du XVIIIe siècle et des compositeurs de l’École de Mannheim dont il pouvait entendre les œuvres à Bonn, à la cour du Prince-électeur Maximilien François d'Autriche. « En 1832, ce « cours » fut publié par le chef d’orchestre Ignaz Seyfried sous le titre « Ludwig van Beethoven’s Studien im Generalbasse, Contrapuncte und in der Compositions-Lehre ». Leurs orientations esthétiques étaient trop éloignées du modèle. Dans le premier (en sol majeur) et le troisième (en ut mineur), le scherzo remplace le menuet tandis que le deuxième (en ré majeur) reste parfaitement classique. Mozart : qui était vraiment Wolfgang Amadeus ? À ces cinq quatuors, composés dans la période 1824-1826, il faut encore ajouter la Grande Fugue en si bémol majeur, opus 133, qui est au départ le mouvement conclusif du Quatuor no 13, mais que Beethoven séparera à la demande de son éditeur. Il rencontre ainsi d’autres grands noms de la musique comme Joseph Haydn ou Wolfgang Mozart. ». Beaucoup plus ambitieuse que les précédentes, l’Héroïque se démarque par l’ampleur de ses mouvements et le traitement de l’orchestre. Un pouvoir totalitaire en quelque sorte. 69. Ils ont précédé la génération des quatuors et constituent les premières œuvres de Beethoven pour cordes seules. Depuis Beethoven, le quatuor à cordes n’a cessé d’être un passage obligé des compositeurs et un des plus hauts sommets fut sans doute atteint par Schubert. Il s’agit des Écossaises et Valses WoO 83 à 86, des 6 menuets WoO 10, des 7 ländler WoO 11 et des 12 allemandes WoO 12. Après la composition de la tendre Sonate pour violon no 5 dite Le Printemps (Frühlings, 1800) et de la Sonate pour piano no 14 dite Clair de Lune (1801), c’est dans cette période de crise morale qu’il compose la joyeuse et méconnue Deuxième Symphonie (1801-1802) et le plus sombre Concerto pour piano no 3 (1800-1802) où s’annonce nettement, dans la tonalité d’ut mineur, la personnalité caractéristique du compositeur. Et c'est aussi la raison pour laquelle nous-mêmes, hommes d'aujourd'hui, sommes encore si profondément touchés par un tel message[80]. Homme alcoolique et violent, il remarque cependant les dons musicaux de son fils Lud… Beethoven étudie longuement les messes de Bach et Le Messie de Haendel durant la composition de la Missa solemnis qu’il déclarera à plusieurs reprises être « sa meilleure œuvre, son plus grand ouvrage ». Il composa vingt séries au total d’importance très diverse. 76, composées en 1809 et dédiées à Franz Oliva, un ami de Beethoven. Dès lors sa carrière s’infléchit. Mais l’explication la plus récente, appuyée sur des analyses de ses cheveux et de fragments osseux, est qu’il aurait souffert toute la fin de sa vie (indépendamment de sa surdité, le compositeur se plaignait régulièrement de douleurs abdominales et de troubles de la vision) d’un saturnisme chronique[56] combiné avec une déficience génétique l’empêchant d’éliminer le plomb absorbé par son organisme. Deux autres représentants de la famille Bach constituent d’ailleurs le socle de la culture musicale du jeune Beethoven : Dans les deux cas, il s’agit plutôt d’études destinées à la maîtrise de son instrument qu’à la composition proprement dite. Il tira une certaine inspiration de ses déboires amoureux. Bien qu’ayant écrit des sonates pour piano et violon, piano et violoncelle, des quintettes ou des quatuors à cordes, Beethoven a aussi composé pour des ensembles moins conventionnels. Elles furent composées en 1782 (Beethoven avait 11 ans). Bien qu’il soit arrivé à Vienne moins d’un an après la disparition de Mozart, le mythe du « passage du flambeau » entre les deux artistes est infondé : encore très loin de sa maturité artistique, ce n’est pas comme compositeur, mais comme pianiste virtuose que Beethoven forge sa réputation à Vienne. En 1803, il signa une de ses plus grandes œuvres, à l’origine dédicacée à Napoléon Bonaparte : la symphonie "Héroïque". Devant le mauvais état des documents, il aurait modifié le titre original de "Lettre à Thérèse", transformé en "Lettre à Élise" à sa parution en 1867. Cette œuvre appelle à l’amour et à la fraternité entre tous les hommes et la partition fait maintenant partie du patrimoine mondial de l’Unesco. Alors que Vienne ne se souciait plus guère de son sort depuis des mois, ses funérailles, le 29 mars 1827, réunissent un cortège impressionnant de plusieurs milliers d’anonymes. L’Allgemaine Musikalische Zeitung en dira : « Ces deux sonates représentent à coup sûr ce qu’il y a de plus inhabituel et de plus singulier parmi ce qui a été écrit depuis longtemps, non seulement dans ce genre, mais pour le piano en général. Les trios à cordes ont été composés entre 1792 et 1798. Arrive ensuite l’année 1802 où Beethoven composa deux séries plus importantes et inhabituelles. La famille est musicienne depuis au moins deux générations : Ludwig van Beethoven l’ancien (1712-1773), son grand-père paternel, s’était installé à Bonn en 1732, et son père Johann van Beethovenest ténor de la chapelle de l’électeur de Cologne (Köln). Ses symphonies , ses concertos et sa musique de chambre l'ont notamment rendu très célèbre, mais quand il était jeune, il était également connu comme pianiste .Il jouait aussi du violon et du violoncelle. Mais chez Beethoven, les neuf symphonies ont toutes une identité propre. Beethoven ne s’en soucie guère, déclarant qu’on trouverait cette symphonie très courte quand il en aurait composé une de plus d’une heure[25], et devant considérer — jusqu’à la composition de la Neuvième — l’Héroïque comme la meilleure de ses symphonies[n]. Ouvrage français de référence, en trois parties : biographie, histoire des œuvres, essai. La 6e symphonie dite « Pastorale », évoque à merveille la nature que Beethoven aimait tant. 35 (appelées à tort Variations héroïques du fait que le thème des Créatures de Prométhée (op. Ces trios sont construits en 4 mouvements selon le modèle classique du quatuor et de la symphonie. Beaucoup d’autres petites pièces auraient pu prendre place dans les recueils de bagatelles. Tout y est différent, complètement différent de ce que l’on a l’habitude d’entendre, même de la part du maître lui-même. Différentes causes ont depuis été proposées : cirrhose alcoolique, syphilis, hépatite aiguë, sarcoïdose, maladie de Whipple, maladie de Crohn[52],[53]. 34 et des 15 variations et fugue en mi bémol majeur op. Parmi ses contemporains, seuls Cherubini et Schubert[réf. ». Sa Troisième est un hymne à la nature comme la Pastorale. L’origine la plus probable de cette intoxication au plomb est la consommation de vin. C’est Diabelli qui fit les additions nécessaires et le publia peu de temps après sous le titre La colère pour un sou perdu. Mais le 30 juillet 1826, son neveu Karl fait une tentative de suicide[51]. Mais surtout, en juillet 1792, le comte Waldstein présente le jeune Ludwig à Joseph Haydn qui, revenant d’une tournée en Angleterre, s’était arrêté à Bonn. En 1815, à la mort de son frère, il est chargé de la tutelle de son neveu Karl conjointement avec sa belle-sœur. Le quatrième concerto prend naissance au moment où le compositeur s’affirme dans tous les genres, avec la composition des quatuors Razoumovski, à la Sonate « Appassionata », à la Symphonie héroïque et à son opéra Léonore. Cependant, aucune de ces 5 pièces ne présentait une conclusion satisfaisante pour Beethoven et il composa donc une sixième bagatelle. », « sonate libre pour piano et violoncelle », Extrait d’une conversation de Haydn avec Beethoven rapportée par le flûtiste Louis Drouet, Note de Waldstein sur l’album de Beethoven, novembre 1792, [Après que Haydn ait recommandé à Beethoven de ne pas publier son, « Aussi ce langage de Haydn fit sur Beethoven une mauvaise impression et lui laissa cette idée que Haydn était envieux, jaloux, « Haydn avait désiré que Beethoven mît sur le titre de ses ouvrages: “Élève de Haydn.” Beethoven ne le voulut pas, parce que, disait-il, il avait pris quelques leçons auprès de Haydn, mais n'avait jamais rien appris de lui, « Haydn, choqué des grands airs de son élève, le surnommait en riant le, Karl Czerny était le meilleur élève de Beethoven. Dans l'immédiat, le catalogue continue de s’enrichir : les années 1809 et 1810 voient la composition du Concerto pour piano no 5, œuvre virtuose que crée Carl Czerny, de la musique de scène pour la pièce Egmont de Goethe et du Quatuor à cordes no 10 dit « Les Harpes ».